Psychofilia 11 (3)

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Troisième post (suite)
La clé à du mal à tourner dans la serrure mais vous la maintenez fermement, tentant de cacher un début de tremblement anxieux.
Vous voilà anxieux, votre respiration s'accélère, vous soufflez par la bouche lentement pour vous calmer, la voiture redémarre mais vos phares on décidés de ne plus fonctionner.
Vous jugez sage de rouler doucement, scrutant le moindre détails sur les bordures de la route que vous longez.
Encore ce souffle au creux de votre oreille droite, vous essayez de pas y prêtez attention mais il sonne de plus en plus comme un murmure.
Après quelques secondes de réflexion vous vous retournez vivement et vous le voyez.
Cette forme étrange était là, installée sur le siège arrière droit. Ce n'est qu'une ombre irrégulière mais vous sentez qu'elle vous observe, vous juge.
Elle n'a pas la moindre réaction quand vous émettez un petit cri de surprise, votre sang ne fait qu'un tour et instinctivement vous vous retournez et arrêtez la voiture.
Avait elle été là depuis le début? Vous ne préférez pas y penser, mais vous devez sortir de là, vous devez sortir car cette ombre n'a pas du tout l'air de vous vouloir du bien, comment la pourrait elle, plus sombre et inquiétante que tout ce que vous aviez pu voir dans votre vie, dégageant un air froid angoissant.
Son murmure froid à votre oreille, ce qu'elle veut, vous n'avez pas l'intention de lui donner.
Vous secouez votre tête et clignez rapidement vos paupières comme pour vous réveiller de ce cauchemar. Tout le monde ferai la même chose, et vous personnellement, n'êtes pas du genre à gober tout ce qu'on vous raconte, vous refusez d'être prit pour un abruti, vous ne jouez même pas au loto.
Pourtant, la question se sauver d'un danger est toujours plus importante que d'être sûr de la rationalité de ce qu'il se passe.
Un fois calmé, vous ré-ouvrez les yeux et décidez de jeter une dernière fois un œil à votre rétroviseur, pour évaluer la situation.
La chose n'a pas bougé d'un pouce mais la brume froide qu'elle semble dégager danse dans tout l'arrière de votre voiture.
Sans la quitter des yeux, vous portez votre main gauche à la poignée de la portière. Vous tenez maintenant à vous enfuir, vous ne pensez qu'à ça, refoulant votre panique jusqu'au moment ou vous ne pourrez plus la retenir.
Le bruit de la poignée s'enclenche mais rien ne se passe, vous recommencez, rien ne se passe.
Vous vous penchez sur la poignée et constatez qu'elle est bloquée.
En quelques secondes, vous avez détourné le regard de votre rétroviseur et la forme à disparue.
Il est encore 17h24.


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