ROLL YOU WHEELER (NP1/4)

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Intro.
Elle est née un jour comme les autres dans un petit quartier de Londres peu fréquentable d’ailleurs, le genre de quartier ou l’ont aimerai pas se trouver la nuit tombée.
There’s a hole in the world
Like a great black pit
And it’s filled with people
Who are filled with shit
And the vermin of the world
Inhabit it
But there’s no place like London !
Ce genre là. Elle n’était rien d’autre qu’une enfant du peuple, frêle et au physique peu original, trop riche pour traîner les rues, trop pauvre pour être traitée comme une “lady”. 
Son père était décédé avant sa naissance et elle avait vécu toute son enfance avec sa mère et la plupart de son entourage était composées de femmes, ces dernières semblant vouloir protéger Aylin d’une chose dont elle ignorait l’existence. Rapidement elle prit l’habitude de s’évader pour aller jouer avec les enfants de la ville, et se gardait bien de dire que les quelques ennuis qu’elle eût en traînant trop longtemps dans les quartiers mal fréquentés, l’avaient rendu beaucoup moins innocente qu’elle ne semblait paraître.
Lisa, sa mère était une mère aimante mais avant tout très précieuse, voir beaucoup trop par rapport à son rang, elle ne se préoccupait que de ce que les gens pouvaient penser d’elle, multipliant les courbettes pour sans doute essayer de charmer gente masculine et d’obtenir plus qu’avec son précédant mari. Aylin lui en voulait son comportement même si elle savait qu’il y aura toujours une place pour son père dans son cœur, et les yeux marrons vert et les cheveux bruns chaud de Aylin ne faisait que lui rappeler. 
Aylin comme Lisa savaient toute les deux que cette dernière caressait le rêve de changer d’air bien que le fait d’appartenir au ghetto populaire de Lincoln Street depuis toujours les protégeaient en quelques sorte de l’accueil un peu brutal réservé à tout ceux qui se perdent dans ses recoins. 
Les années passèrent et son rêve semblait de plus en plus lointain, Lisa eu alors la sage décision de le rêver pour sa fille, peut-être réussirai elle à accomplir ce qu’elle a toujours voulu. Elle s’en voulait que la vie soit si courte, elle n’était pas assez croyante pour penser pouvoir toujours garder un œil sur sa fille une fois morte, alors encore moins le fait d’apporter des choses lui appartenant, pour symboliquement lui faire quitter la ville. N’était ce pas du gâchi que d’avoir rêvé une vie ? Elle se posait ce genre de question comme une vieille femme pleine de regrets alors qu’elle allait sur ses 50 ans à peine, et sa jeune fille pas encore majeure, c'était comme ça qu'elle fonctionnait, regretter avant même d'essayer alors que tout être essaye pour ne pas regretter.

(Les paroles en anglais viennent de la chanson “There’s no place like London” dans Sweeney Todd)

(avatar Aylin: Emilia Clarke)


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