BASEBALL BAT AND PANTIES (NP2/4)

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Aylin, 16 ans, se réveilla en sursaut, il était 4h du matin et elle avait entendu du bruit dans la cuisine. Habitué aux genre de vermine ou autre dealer s’étant trompé de fenêtre ou pas, elle saisit sa vieille batte de baseball sous sont lit et s’immobilisa, l’oreille tendue, attendant un bruit de confirmation.
Le bruit en question ne se fit pas attendre et le sang d’Aylin ne fit qu’un tour, elle rejeta frénétiquement ses couvertures et longea le mur du couloir en prenant garde à ce que le moindre de ses gestes soit rapide et discret possible. Arrivée enfin en haut des escaliers elle distingua la télévision encore allumée, le son très faible, ce ne serai que la télé? Non, il y a une différence entre des bruits dans un films et la réalité, le bruit venait bel et bien d’ici et continuait à se répéter. Des voleurs ? Pire, des tueurs en série? 
La jeune fille descendit l’escalier sur la pointe des pieds toujours le dos collé contre le mur, le salon était derrière. Elle se figea à mi chemin. Si une personne était présente voir plusieurs, ils étaient juste derrière, seulement le mur auquel elle était adossée les séparait.
Elle écouta. Pas de discutions, de rires, ce qui semblait présager une personne seule, elle l’espérait car elle aurai au moins une chance de ce fait. Elle se laissa glisser jusqu’en bas de l’escalier comme quelqu’un qui ne contrôle plus son corps, eut un moment d’angoisse quand elle se rappela qu’elle n’avait pas pensé a regarder si sa mère était dans leur chambre, souvent elle s’endormait dans le salon, télé allumée et souvent Aylin la retrouvait une bouteille de gin à la main le lendemain matin, et avait toujours pour tache de mentir à son patron pour lui éviter d’aller au travail avec la gueule de bois.
Il le fallait, il fallait regarder pour évaluer la situation. Tu l’a fait plus d’une fois Aylin, vas-y ! Se répéta elle pour se faire violence, pourquoi avait on choisi un endroit comme ça? Elle se demanda si ce quartier était comme ça quand ses parents avaient emménagés, peu être pas. “On vit une sale époque” répétait souvent sa tante Emilie. 
Hop, coup d’œil derrière le mur, une demi seconde lui fallu pour évaluer la situation et elle revint en place, son cœur battait la chamade et elle serra la batte de baseball dans ses mains toutes frêles.
C’était bien une personne seule, qui semblait chercher quelque chose, elle l’avait vu de dos, il ou elle portait un sweat à capuche de couleur sombre, c’est ce qu’elle avait retenu et elle n’était pas sure de savoir si il ou elle semblait vouloir être discret ou s’en fiche complètement, car des cliquetis et autres bruits sourds s’échappaient régulièrement de la position de l’intrus.
Le plus important, elle eu le temps de remarquer que cette personne n’était pas très grande et pas très épaisse, de la à la dire mince et non musclée non, elle ne l’avait pas vu assez longtemps, et puis le seul éclairage présent était celui de la télévision et le lampadaire de la rue qui semblait en fin de vie, grésillant et s’éteignant toute les minutes. La lumière jaune se reflétait directement à travers la fenêtre sur le fauteuil en cuir qui trônait au milieu de la pièce.
Aylin avait peur, leur maison faite de parquet menaçait de craquer sous le moindre de ses pas non assuré et dans ce cas c’était terminé. Etait-il armé? Sans être sûre de ce que l’intrus venait faire et chercher, elle ne pouvait pas le deviner.
"Tu l’a déjà fait, on ne va pas y passer des plombes Aylin !"
Elle s’avança vers l’intrus d’abord doucement et sans attendre que le planché réagisse elle cria,
"Vous voulez quoi PUTAIN, vous cherchez quoi ?!" 
L’intéressé se retourna doucement, il n’avait même pas sursauté et ne sembla même pas étonné de voir une jeune fille armée d’un batte criant aussi fort qu’elle pouvait.
Il s’agissait bien d’un homme, pas très grand mais trapu sans être vraiment musclé, il semblait avoir la trentaine ou peu-être même la quarantaine, Aylin ne se rendait pas bien compte dans le semi obscurité dans laquelle ils se trouvaient. Il n’avait pas l’air d’un dangereux détraqué mais son regard faisait froid dans le dos, il dégageait une certaine assurance malgré le fait qu’il soit en terrain inconnu.
L’homme ne dit rien et la regarda d’un air à peine intrigué puis la toisa de haut en bas. Aylin se rappela qu’elle était en petite culotte et réagit en criant de plus belle.
-"Vous êtes qui putain, dégagez !" Il eut un petit sourire en coin.
Vous vous décidez à parler ou je frappe !
La voix de l’homme sembla sortir de nulle part, rauque et puissante.
-"Tu va me frapper, Aylin ? 
-Comment connaissez vous mon nom ? rugit la jeune fille sans quitter son arme et toujours sur ses gardes.
-Je te connais.
Il avait l’air tellement sûr de lui dans ces simples paroles et la jeune fille très observatrice avait remarqué qu’il ne l’avait pas regardé comme quelqu’un qui voit une fille pour la première fois, en tenue légère qui plus est. Ou alors c’est bien un détraqué. Cette réflexion baissa ça garde quelque instants.
Son interlocuteur profita pour lui arracher sa batte violemment et la balança négligemment au loin dans la pièce, Aylin eu un mouvement de recul, dévisageant l’agresseur dans un dernier espoir de s’en sortir.
"-Je n’a pas le temps à perdre avec toi, va t’asseoir."
Tremblante elle recula, recula encore sans quitter l’homme des yeux jusqu’à ce que ses fesses heurtent un endroit on se poser. Aylin à ce mment précis hésitait entre proteger son corps ou bien lever les mains, quel geste pourrait plus dissuader un tel individu de lui faire du mal ? Il la regarda sévèrement, toujours avec des objets que contenait les tiroirs dans les mains.
La jeune fille était perdue, elle avait le regard flou et ses muscles étaient paralysé par la peur, ne pouvant ni réfléchir ni agir, elle regarda l’homme examiner ce qu’il avait dans les mains.
Elle parvint à ouvrir la bouche et les mots sortirent les uns après les autres faiblement, comme les derniers de l’auto-défense.
"-...Prenez ce que vous voulez mais ne me tuez pas et ne me violez pas."
L’individu se figea à l’entente de ses mots, fit une mine choquée et commença à rire, d’un rire forcé et moqueur.
”- Te violer? Les filles Wheeler, il vous faut vraiment vous sortir de votre cocon de femmes, tout le monde n’en veux pas à ce qu’il y a entre vos jambes, quelle arrogance ! 
Il grimaça d’un air faussement dégoûté et commença à faire le tour de la pièce. Sous ses mots insultants Aylin retrouva ses esprits et sa fierté laissa éclater.
-Nous sommes arrogantes , mais tu es chez nous enfoiré, donc tu me dit ce que tu cherche, je te le donne et tu te casse, soit tu va connaitre la teigne de je suis, et comment on fait pour se passer des hommes dans cette famille, VOUS êtes arrogants tous autant que vous êtes !
-Rien de bien méchant, ta mère me doit de l’argent, je prend ce qui a de la valeur, rien de super original pour venir chez vous la nuit je l’avoue, lâcha il d’un air ironique.
Comme tu me l’a dit, je prendrai e que je veux et je m’en irai, donc ferme la et laisse moi travailler…
-Quel travail !
-Tu la ferme.”
Elle n’avait plus peur, la colère semblait s’être emparé d’elle mais pourtant elle n’avait pas pas bougé de son siège, c’était une fille intelligente et elle savait qu’elle ne pourrait pas lutter longtemps avec un homme de sa corpulence, surtout qu’elle était loin d’être musclée, pensa elle en fixant ses cuisses frêles qui avaient le chair de poule.
-Si tu ne souhaite pas que je m’occupe de toi tu la ferme.”

”- J’ai une bonne nouvelle a vous annoncer monsieur,” lança Aylin après 5 minutes de silence.
Elle se demanda alors ou était sa mère, de toute évidence bourrée, elle n’aurai pas été réveillé par un troupeau d’éléphant mais si cet enfoiré lui avait fait du mal il allait le regretter.
Il ne répondit pas. Alors Aylin se leva pour le faire réagir et fit semblant de rigoler dans ses derniers recourt d’énergie et de bravoure.
-J’ai appelé les flics, tu ne sait pas qu’une ado à toujours son portable sur elle?
-Bordel AYLIN! cria il d’abord sans la regarder pour ensuite la dévisager.
Elle sursauta à l’entente de son nom mais vu un soupçon de panique dans son regard qu’il voulait jusqu’à présent impassible. 
Elle était satisfaite d’elle, satisfaite d’elle car c’était un gros mensonge, un gros mensonge qui fonctionnait avec les rôdeurs de nuits, les cambrioleurs et autres malfaiteurs du coin.
"-Tu ferai mieux de te casser, déga…"
Elle avala de travers quand elle s’aperçu qu’il avait avancé vers elle, il sembla avoir un moment d’hésitation puis décida son pas. 
Elle se figea et recula mais il fut plus rapide. Le corps de la jeune fille se braqua et elle ferma les yeux sous l’effet de la peur mais les rouvrit aussitôt. Il l’avait juste pris par les épaules et la regardait froidement, bien que son emprise n’avait rien de violente,il ne semblait pas avoir le moindre compassion pour la jeune fille qui se faisait presque dessus, les yeux écarquillés.
"-Aylin, désolée mais tu m’accompagne."
Comment? cette homme veut que je “l’accompagne”? c’est un enlèvement ? Qui est il ? 
"-Je vous accompagne, laissez moi rire ! cria-elle a quelques centimètres de son visage, je vous accompagne si vous me dite qui vous êtes, sinon c’est un enlèvement, et je suis pas si facile a enlever vous savez!
-Non.
-Non ?
-Non, en merci de m’avoir signalé que tu crierai, il saisi un tissu de sa poche et la bâillonna sans plus de cérémonie.”
Le lampadaire dans la rue continua de grésiller.

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