GILLYWEED (NP2/2)

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Oscar est né dans une des plus grandes villes de Pologne, au sud du pays. Son père était un homme d'affaire anglais et lors de ses nombreux voyages en continent soviétique, il rencontra la mère du jeune garçon qui naquit très rapidement à Rzeszow même, une ville qui à l'époque était animée par un soulèvement politique dont la population avait bien l'habitude depuis de nombreuses années. La guerre, l'injustice et la discrimination de toute sorte.
Le pays se retrouvait ainsi souvent au cœur des conflits à cause d'alliances et de pots de vin, entre l'Europe et l'Asie , l'Europe épaulée par les Etats-Unis qui ne voulait "jamais rester à leur place" comme le disait Harry Snowdon, le père d'Oscar. Ainsi la catastrophe venue du Japon depuis maintenant trois ans ne fut ni plus ni moins qu'une révolte parmi tant d'autre, plongeant les parents dans l'angoisse et les rebelles qui martyrisaient ces derniers en les rendant responsables de tout leurs maux. L’intimidation se faisait de plus en plus forte, chaque enfant craignant de se retrouver un jour ou l'autre en position de faiblesse et les parents tentant de se rassurer en prenant des précautions vaines et tardives, mais de toute manière, personne ne serai tranquille avec cette histoire, du moins pas avant que cette affaire ne soit résolue.
"I always be there for you"- son père répétait sans cesse cette phrase à sa mère il ne pouvait pas savoir en quoi cette phrase était importante, et combien avait elle de sens, au moins cent fois plus que ce qu'Oscar imaginait. Il imaginait que ça voulais dire que son père ne les laisserai jamais et qu'il serait toujours là avec eux, mais visiblement ce dernier n'en avait pas la même définition.
Il était trop jeune pour comprendre la sienne, bien qu'encore aujourd'hui il peut mais ne veut vraiment pas la comprendre. Oscar se rappelait que son père partait tôt le matin, on a jamais su lui dire où, habillé en costard cravate, une blouse blanche dans un sac en plus de son attaché-case habituel, le jeune homme en avait vu d'autre comme ça pas très loin de chez eux et un jour il se réveilla plus tôt et entendit ses parents se disputer.
"-Tu sais très bien ce que ça signifie, ne te ment pas à toi même, d'accord?
- Non, je refuse de la croire, c'est peu être quelques chose q'il s'est fait dehors, égratignure?
- Il faut que j'aille faire analyser ça Emily et tu le sais, et ne parle de ça à personne."

1.
Quelques jours plus tard après avoir dormi il ne savait combien d'heures d'affilé, Oscar se réveilla dans un environnement étranger, cela ressemblait à une structure pour enfant, mais le genre d'aire qu'il y a dans les hôpitaux. Ces gens semblaient s'être donné un mal fou à ce que cette pièce ressemble à une banale garderie mais quelques détails trahissaient l'anormalité du lieu et la possible anormalité des enfants qui s'y trouvaient. Entre les jeux et les chevaux à bascule, les lits bien rangés et perpendiculaire aux draps d'un blanc immaculé et dedans, des enfants d'âge quelques peu différent. Certains dormaient paisiblement comme si ils avaient toujours été dans ce lit et d'autres plus agités grimaçaient par moment, lejs yeux toujours fermés avec des perfusions planté dans les bras et la tête. Le garçon semblait être le seul réveillé, il se leva et examina la pièce dans tout les coins, il s'aperçu vite des caméras aux quatre coins de la pièce, leur œil électronique braqué sur lui.
Soudain une sonnerie retentît, légère et agréable comme une petite mélodie, certains enfants se retournèrent dans leur sommeil.

Une femme entra. En blouse blanche, elle avança vers Oscar en essayant de cacher son appréhension par un sourire forcé et faussement compatissant.
"-Bonjour Oscar
-Bonjour, ou sont mes parents? demanda t-il poliment, sans se douter d'où il avait atterri.
-Au travail, on va te garder aujourd'hui, c'est une sorte de garderie et...
-Je suis malade?"

La femme eût un temps d'hésitation avant de lui répondre un "Non" de la tête peu convaincant.
[...]



2.
Les vêtements d'Oscar étaient trempés, heureusement il avait pris l'habitude de ne porter que les choses légères, même en hiver pour ne pas avoir un poids supplémentaire lors de l'immersion, surtout qu'elle était le plus souvent précipitée et pas vraiment réfléchie.
Un de ses ami, un des seul qui avait eu le courage de supporter le comportement lunatique du jeune garçon depuis tant d'années à Fushigi, le regardait faire et l'attendait sur la rive sans dire un mot. Allumant une cigarette, il attendait que son camarade revienne. Oscar aimait cet ami, sa compagnie, mais il ne voulait pas lui avouer, lui qui avait mit tant de temps à prendre ses marques, iln'avait réussi à se faire que peu d'amis dans cet établissement et craignait toujours qu'on lui enlève les personnes pour qui il pouvait avoir de l'affection, c'est pourquoi il se tenait toujours distant des autres, même si il était un très bon élève.

"-Oscar!"
Cette voix semblait si lointaine. Il n'était pas encore arrivé dans profondeurs du lac que les bruits extérieurs semblaient s’étouffer de plus en plus, comme si c'étaient eux qui s'enfonçaient et mourraient dans les ténèbres, de plus en plus inaccessibles. Le jeune homme s'étira. Il aimait être ici, plus que tout au monde, cela le réconfortait et l'attristait en même temps. Pourquoi cette substance, ces substances chimiques si lointaines de celles qui composent son corps semblaient être les seules à être dignes de confiance, compréhensibles et compréhensives? Pourquoi était-ce ci difficile de se sentir membre d'une espèce si supérieure quand on ne se sent pas à sa place, et que le reste du monde ne semble pas non plus favorable à lui en donner une?

Il porta lourdement sa main sur son cou comme quelqu'un qui se retrouve subitement en manque d'oxygène et resta dans cette position plusieurs secondes, puis la main en question se fit plus détendue et ses doigts allèrent courir sur le côté à la recherche de quelque chose de particulier. Quand ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient, Oscar fit une grimace. C'était bien vrai.
Le bout de son index rencontra quelque chose ressemblant à une plaie béante, aux rebords rugueux et inégaux, il semblait y en avoir deux, non, trois, et les doigts fins du jeune homme semblaient comme attiré par la pression que faisait l'eau en pénétrant et en ressortant de ces plaies. Il étira les doigts de sa main libre, comme pour déchirer la membrane fine et translucide qui les reliait. Le garçon avait pendant pas mal de temps cru que si il les déchirait il redeviendrai normal, mais avait constaté avec désarroi qu'elles repoussaient.
Il ferma les yeux, la bouche semi ouverte et se laissa aller à une bataille interminable, son corps d'humain attiré par la surface et celui de l'être sous-marin qui ne trouvait pas meilleur endroit que celui où il se trouvait.


3. "Le métamorphe est généralement un être ayant la capacité de modifier son apparence physique"
Et voilà, c'est une capacité et vous devez en être fiers !
Mais n'ai je pas lu que même si ces capacités, ces particularités quelles qu'elles soient n'étaient pas une bonne chose et bénéfiques pour autrui, nous devions en être fiers, car en le rejetant, on à vite fait de se détruire?
Ces pensées hantaient toujours Oscar, depuis les années passées dans cet établissement. Ses parents ne s'étaient jamais autant souciés de lui depuis le moment ou il y avait été placé, comble de l'ironie, moins il le voyaient et plus ils montraient de l'affection pour lui, faisait parvenir lettres et colis remplis de photos, qui étaient pour les dernières années autorisés.
Il regardait souvent ces photos, se demandant quelle aurai été sa vie si rien de tout cet incident n'était pas arrivé, "je ne serai surement pas le même, peut-être quelqu'un de meilleur qui sait?"
Peut-être quelqu'un de pire.

Il vit son camarade de chambre rentrer dans la pièce, un objet cubique rouge dans la main.
"-On m'a dit que ça pourrait m'aider à contrôler mon pouvoir, s'écria le jeune homme en question, visiblement très excité de sa nouvelle acquisition.
Oscar n'en avait vraiment que faire, il se fichait de lui demander comment l'objet fonctionnait et il hésita un moment entre se forcer à lui porter de l’intérêt, ou d'attendre de voir si son camarade n'allait pas pouvoir garder sa langue.
-C'est super, trancha t-il en affichant le sourire le plus amical qu'il avait en réserve.
Le jeune homme en face de lui fit léviter le petit cube jusqu'à Oscar qui le suivit des yeux.
-Ah..
-En fait il est vachement lourd, et je doit lui faire faire des figures.
-Attention à ne blesser personne avec ça, acquiesça Oscar en se laissant glisser hors du lit.
-T’inquiète !
- J'ai de quoi, cette nuit met le dans une boite, j'ai pas envie de me faire fracasser le crâne dans mon sommeil."

Il sortit de la pièce et traversa lentement le long couloir qui menait à l'une des nombreuses salles à manger de l'aile Nord.
Oscar était un jeune homme qui semblait combattre à chaque instant l'envie de s'enfuir tant les personnes présentes, dans chaque pièce par laquelle il passait semblait l’indifférer, il n'avait d’intérêt que pour un groupe de personnes, les scientifiques. Son père en avait fait parti et leur travail le fascinait. Le jeune homme était conscient qu'il faisait parti des "cas" à étudier mais il préférait avoir cet avis objectif, extérieur et assez froid que ces hommes dégageaient, le savoir pour le savoir car ils avaient bel et bien abandonnés l'idée de guérison, du moins c'est ce qu'ils arrivaient à faire croire. Apprendre et connaitre c'était merveilleux, mieux que ça, loin de l’égoïsme de savoir ce qui arrive à notre petite personne et de par ce fait, nous éloigne du désespoir.

4.
"-J'ai oublié mon livre! s'écria t-elle d'un air faussement paniqué.
Il leva les yeux au ciel et lui indiqua d'un signe de tête le meuble derrière lui. La jeune fille semblait déçue et avança lourdement vers le bureau. Oscar la regarda d'un air sévère déambuler entre les tables et s'approcher de plus en plus, arrivé à son niveau elle lui adressa un sourire franc et alla prendre ce qu'elle était venu chercher.
-Maintenant que même mademoiselle Wang est prête, on va pouvoir commencer", dit-il en effectuant son regard circulaire habituel pour évaluer qui avait bien daigné se rendre à son cours.

L'heure se déroula sans grand encombre malgré les habituels petits malins qui jugeaient toujours bon de faire étalage de leurs pouvoirs dans n'importe quelles circonstances.
[...]
Oscar resta seul dans cette grande salle et alluma une cigarette. Il pinça fortement ses lèvres en respirant si vite que la fumée jailli par jet de ses narines.Quelle maturité, avait il été aussi idiot à cette il y a quelques années, dernière ses petites tables soigneusement alignées? A hésiter entre cacher ce qu'il savait faire, avoir honte ou s'en vanter, était-ce vraiment les deux seuls choix possibles?
On lui avait apprit à en être fier, mais depuis des années on les confinaient encore ici, à l'abris de cette population toujours plus radicale et régressive qui s'était de plus en plus propagée. Les gens n'étaient plus surpris mais ce n'est pas pour ça qu'ils les appréciaient, malgré le fait que des personnes "normales", en particulier le personnels les rassurent. Ils essayaient avec ses collègues de rendre l'activité dans ce lieu le plus loin possible de l'idée qu'ils étaient des rats de laboratoires, observéps et surveillés malgré le souhait sincère d'éducation et de développement du pays nippon.
Depuis qu'il avait compris ça, Oscar avait cessé d'être en colère pour ce qu'il se passait, en colère pour cette faute d’inattention que plusieurs milliers de personnes innocentes payent et payeraient pendant toute leur vie, ce fameux stade qu'on appelle la "Résignation", et il avait hâte d'arriver au bout de cette échelle de sentiments. Malgré son apaisement considérable traduit par une certaine générosité insoupçonnée, personne ne pouvait dire si Oscar Snowdon avait accepté ce poste de professeur pour aider ces jeunes dont il avait un jour fait parti ou s'il était tout simplement incapable de quitter cet endroit.
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SHAPESHIFTER (NP1/2)

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HUMAN

Le jeune homme à vécu des choses difficiles comme la persécution ses premières années dans l'établissement et il à mis du temps à se défaire de l'isolement qui en avait résulté. C'est quelqu'un de très calme la plupart du temps mais aussi très lunatique et parfois même colérique, ça arrive rarement mais ça arrive.
Oscar à décidé qu'après ses études il restait à Fushigi pour enseigner la physique/chimie car c'est le seul et unique domaine qui le passionne malgré sa soif de savoir en général, il déteste ne pas comprendre quelque chose. Il apparaît encore comme quelqu'un d'assez distant même si la glace commence à fondre et semble souvent méprisant ses élèves, mais c'est un très bon professeur qui sait se mettre au niveau des plus jeunes que lui. La franchise est une de ces qualité et un de ses défauts car il est vite agacé par l'hypocrisie et les personnes qu'il juge inintéressantes, mais malgré un recul et une maturité certaine, il attend quand même qu'on vienne lui parler et essayer de briser la protection qu'il s'est faite pour ne plus souffrir comme pendant son enfance.
Nom: Snowdon
Prénom: Oscar
Age: 28
Naissance: 15 janvier 2016 à Rzeszow
Nationalité: Polonaise, Anglaise
Rang: Métamorphe
Pouvoir: Amphibie
Groupe: Adultes, Professeurs
Avatar: Tomek Szczukieki



POWER

Il n'a longtemps pas accepté cette différence car ayant vécu le plus clair de son temps avec les élémentaristes, Oscar  voyait sa particularité comme une malédiction, et la leurs comme un don. Sa transformation fut progressive. Ce fut d'abord les branchies, de minuscules petites fentes lui étaient poussées très jeune sur le côté droit du cou et il avait au début chercher à les cacher, même quand ses parents s'étaient fait une raison et que des hommes étaient venus le chercher pour l'emmener à Fushigi Daigaku il y a maintenant de bonnes années. Ses camarades l'avaient fait quelques peu changer d'avis mais il était resté longtemps complexé et passait du temps dans l'endroit ou il était sur que lui seul ou presque pouvait être sur de se retrouver seul, les profondeurs du lac nippon. Le magnifique lac qui bordait son école et sa rive ou les élémentaristes aimaient s’entraîner. Mais à sa connaissance il était le seul à pouvoir rester au cœur de ce lac, au fond de l'eau qui insonorisait merveilleusement bien les sons qui le dérangeaient tant.
Avec tout ce temps passé dans ses chères profondeurs et l'aide du professeur de métamorphose, il vit rapidement apparaître des membres palmé et des branchies plus proéminentes, dont il pouvait contrôler l'ouverture selon la pression de l'eau. Il a apprit à apprécier ce don même si il l'utilise surtout pour s'isoler, encore aujourd'hui et sa passion pour les sciences ont fait qu'il ne se cache pas d'une chose, il aurait tout de même préféré être élémentariste.
AMPHYIAN


Contexte entier:  WEBSITE FUSHIGI DAIGAKU


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HI THERE !

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Fiou, voila j'ai publié tout mes anciens récits !
Je suis désolée si c'était un peu désordonné, ça m'a néammoins rendu heureuse de tout relire pour corriger quelques phrases, j'espère que les personnages vous ont plu, ils me manquent terriblement maintenant donc vous n'êtes pas à l'abris de les revoir même si les continuer hors contexte semble quand même difficile.

J'en ai un nouveau que je compte garder je l'espère, je ne dit rien pour le moment, je suis en train de rédiger sa fiche à l'heure ou je vous écrit, j'espère que moi et le forum en question on tiendra le coup cette fois!
En plus maintenant que j'ai un blog tout beau pour mes petites histoires, j'essayerai d'écrire plus de one shot, je met souhaite fighting à moi même, et n'oublier pas d'aller faire un tour dans mon blog général, Neonlight Noir !

Boom il est minuit en plus, Bonne nuit !

Annajumi
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VELVET DIMENSION (one shot)

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Un rayon de lumière éclairait la chambre, il regarda autour de lui, c’était sa chambre d’enfant, comme il l’avait laissé, en bordel pas possible. Pleins de revues d’art et d’accessoires un peu partout. Sans se poser plus de questions il se redressa et passa sa main dans ses cheveux, quelle heure était-il? Avait il dormi longtemps? 

Le réveil indiquait onze heures.

Jun arrêta sa respiration et se mis à écouter, à cette heure ci sa mère devrait déjà l’avoir réveillé en prétextant chercher son linge sale et son père devait regarder son feuilleton idiot, aussi peu divertissant qu’instructif.

Aucun son, le néant. Un silence vraiment dérangeant dans une si grande maison qu’était celle ou il avait grandit. L’homme décida de quitter ce lit qui était définitivement devenu trop petit, il sauta à pied joint sur le parquet de sa chambre. C’est froid, même glacial. Il pencha la tête pour regarder à ses pieds, c’était du carrelage, quelque peu abimé et craquelé à certains endroits. 

Ce n’était pas sa chambre. Relevant la tête, son environnement avait changé, il se retrouvait alors dans un cabinet médical, vide.
Cet endroit, Jun ne l’avait jamais vu, décoré très kitch avec une dominante de bleu marine et de blanc, le propriétaire avait sans aucun doute très mauvais goût. Un canapé de velours bleu régnait en maître au milieu de la pièce. Quel étrange feng-shui pensa t-il. 
Un homme apparu, la vingtaine, vêtu d’un peignoir.
Ce dernier le dévisagea sans bruit et s’assit sur le grand siège qui lui était destiné.
Jun semblait se regarder lui même, sa propre personne qu’il observait dans cette scène avait l’air tout a fait calme devant la situation absurde devant laquelle il se tenait. Il était pourtant dans ce corps, ses mains, ses mouvement, ils les ressentaient.
Le jeune homme sur le canapé s’allongea et se mis à parler, sans que Jun y comprit un traître mot, c’était pourtant bien de l’anglais, mais il ne semblait pas l’entendre. C’était comme un murmure dans son oreille, un bourdonnement très loin. L’invité se mis à rire et enleva son peignoir.
Comme une réaction à son geste, Jun tourna les talons et alla chercher une petite boite sur son bureau. Un bureau tout à fait normal qui semblait être le sien, sur ce dernier, une photo de lui avec une enfant qu’il portait sur ses épaules, de qui s’agissait t’il?
Il saisit violemment la boite qu’il semblait chercher, une boite a bijoux de forme rectangulaire, ornée de pierres précieuses, un objet inestimable qui cependant se trouvait bien en vue sur le bureau. Il l’ouvrit.
Une immense seringue vide, l’aiguille de la taille d’un doigt, vraiment magnifique. Jun la saisi et jeta la boite par terre qui se brisa avec bruit sur la carrelage, les pierres précieuses éclatèrent et les plus petites roulèrent dans toute la pièce. Il s’avança vers le jeune homme qui n’avait pas bougé. Il se mis à genoux devant le corps nu de ce dernier.
Sa peau était incroyablement blanche et douce.
Sans plus de cérémonie il enfonça l’aiguille dans la peau du garçon à différents endroits à aspira jusqu’à ce que la seringue soit pleine d’un sirupeux liquide noir.
Jun se retourna, sans aucune compassion pour son cobaye et attendit.
Il sentit soudain une chaleur au niveau de son cou, et un doux picotement. Puis une douleur, mais pas vraiment désagréable. Deux crocs s’éraient plantés dans sa peau, il sentit des mains fines et gelées courir le longs de ses bras.
[...]
Ses jambes se dérobèrent, la pièce s’assombrit et devint floue, il tomba sur le parquet de sa chambre. Le jeune homme pouvait voir le sommet de son lit à baldaquin et sa vue se brouillait de plus en plus.
Il vit le visage du jeune homme au dessus du sien, il lui souriait. 
Jun ferma les yeux et sursauta, se réveillant dans son lit, une sueur froide lui parcourant le dos. Sans qu’il puisse s’en apercevoir il était debout et se mis à la fenêtre pour contempler le soleil qui venait de se lever, d’un regard suspicieux.
Le jeune homme se dirigea vers la salle de bain sans se poser de questions, il avait l’esprit vide ou du moins il le croyait vide. 
Il ouvrit le robinet, l’eau glacée s’écoula paisiblement jusqu’à disparaître dans le conduit. Jun resta un moment à la contempler comme si il ne l’avait jamais vue, et semblait réfléchir à la destination de cette dernière plutôt qu’au rêve étrange qu’il venait de faire. C’était flou dans sa tête, mais sans s’en soucier d’avantage, il prit son téléphone portable et composa le numéro d’une vieille connaissance.
Pendant environ dix ans ils ne s’étaient pas parlés on même échangés le moindre courrier et pourtant cette personne tenait des informations clé dans ce qu’on pouvait appeler l’identité du jeune homme.




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FINALLY (NP 4/4)

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2010 Juin 16, Londres quartier de Marylebone
Aylin, à elle même :
Je n’aurai peut être plus le temps de tenir un journal de bord, ce n’est pas vraiment un journal intime ou peut être que si, je n’ai pas envie de reconnaître que j’ai besoin d’écrire mes pensées comme une collégienne qui est trop pudique pour le dire à haute voix, ou alors je pense que j’omettrait des détail en le racontant, mon récit serai modifié par les réactions de l’interlocuteur.
Je suis à Marylebone, quartier très sympa de Londres, ça change de notre vieux Lincoln Street, quand je dit aux gens que je viens de la bas, ils me regardent tous avec des yeux ronds, me demandant comment j’ai fait pour y survivre. Et bien justement le mot est juste très chère, on y vit pas, on y survit.
Quand je pense que j’y ai laissé ma mère, mais aurai-je dû l'emmener avec moi? Je n’aurai pas pu, car même moi, je ne me suis pas emmené seule ici.
J’y repense encore à cette nuit là, cette nuit ou ma vie à changée, elle à prit un tournant décisif sans que j’y soit préparée. Il était là et il a posé son regard froid sur moi, une jeune fille qui ne croyait pas à grand chose, je n’ai su pourquoi que très tard, mais c’est comme si j’était malade du cancer.
J’était malade. Malade de me faire chier, malade ne trouver aucun sens à ma vie, m’interdisant de rêver et d’avoir l’arrogance de croire que je valait mieux que ça. There’s no place like London, avec tout ce rêve qui n’est que fumée, ta destinée que tu semble voir au coin de la rue qui n’est qu’un rat aussi noir que ton espoir de sortir d’un endroit pareil.
Qui aurai cru que ma destinée viendrai chez moi comme un voleur.
Je ne me dis pas super intelligente mais je crois avoir eût la sensation, ce jour la qu’il fallait que j’aille avec lui, un raisonnement vraiment pas réfléchi et dangereux pour la jeune ado que j’était, mais ça c’est bien passé Dieu merci. Il fallait être au bout du rouleau pour se laisser enlever me direz vous, vous avez raison, vous n’avez que trop raison. Je ne suis q’une ingrate irresponsable et je pense l’être encore.
Je ne sait pas si je l’aime mais j’en ai besoin pour vivre. Je ne connait pas l’amour, mais si c’est ça c’est plus fort que je n’osait l’ésperer, un couteau à double tranchant, on lumière tellement brillante qu’elle nous aveugle.
Dites moi si ça l’est, informez moi. 
Je le cherche des yeux, son regard glacial qui ne demande qu’à fondre, et j’ai l’espoir d’être celle à qui incombe cette tâche, ce sera la moindre des chose de faire ça pour cette personne qui m’a donnée envie de vivre, de profiter, de ne pas avoir honte de vivre en fait.
Pas certaine qu’une vie avec lui me conviendrai, pas certaine que lui en ai envie, est ce qu’il m’aime?Mais de quel amour s’agit il? J’ai l’âge d’être sa fille après tout, il aurai peu être aimé en avoir une…
Tu réfléchi trop Aylin.
"-Aylin. Cet écho, c'est dans ma tête?
J’en frissonne encore, j’aime qu’on dise mon nom, qu’il le dise, qu’on prenne soin de moi, qu’on me violente, que je prenne soin des désirs de cet homme, comme une récompense pour avoir posé les yeux sur moi. Qui aurai pu penser que je puisse éprouver du plaisir ça? La fière Aylin n’était pas heureuse, cacher ses émotions derrières des rires forts et des  crises de nerfs, ça me fatigue.
J’ai découvert un nouveau sens à ma vie et ça tombe bien, nous partons pour Moscou, il est temps que je valorise ce que j’ai appris, je vais penser à moi maintenant, mon vrai moi pour changer.
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BREATHE (NP3/4)

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Un pincement de douleur de fit ressentir dans les poignets d’Aylin, elle se tortilla frénétiquement sur sa chaise,ça faisait plus de vingt minutes qu’elle était la et IL n’était toujours pas revenu.
Qu’est ce qu’il fout ?
Le bois de la chaise commençait a lui faire mal aux fesses et elle avait un bandeau sur les yeux, seul allié son ouïe fine qui ne l’avait jamais trahi.
Soudain un bruit sourd de porte qui claque se fit entendre. Elle se figea, serrant ses cuisses et laissa échapper une plainte gémissante.
"-Tu m’a manqué… Un homme se tenait à l’encadrement de la porte ouverte de la pièce.
-…”
Aylin écoutait toujours, tournant sa tête sur le coté pour mieux évaluer la distance de l’homme selon le bruit de ses pas qui s’approchaient d’elle. L’homme était trapu, semblait avoir presque la quarantaine. Bien q’un peu bedonnant, il avait de l’allure en pantalon à pinces et chemise, ses cheveux étaient grisonnants et il arborait un petit sourire en coin, comme continuellement amusé par ce qu’il avait sous les yeux. Il s’approcha et se pencha vers la jeune fille, posa une de ses main sur sa cuisse et l’autre sur le dossier de la chaise. Elle eut un sursaut en sentant le contact de sa main légèrement froide sur sa peau.
Sans y prêtez attention, l’homme continua son geste, lui caressant la cuisse, remontant progressivement sa main, qui passa sous la jupe de la jeune fille. Elle ne pu retenir un faible gémissement, il sourit et continua, sa main se rapprochant dangereusement de l’entre jambe de Aylin qui se mordit les lèvres.
Il avança jusqu’à arriver sa culotte et fit claquer l’élastique. L’homme plongea son visage dans les cheveux de l’otage.
-AYLIN, chuchota il a son oreille, sa main en attente d’une réponse.
Sans même le voir Aylin tourna la tête dans son sens et lui sourit.
Sa respiration était saccadée et irrégulière, le souffle lent et chaud de l’homme sur son cou lui donnait des frissons.
-Si tu t'arrête je te tue” le supplia-elle.

(c'est court je sais mais c'était un essai pour écrire ce "genre" de récit, vous voyez très bien ce que je veux dire, faites pas genre ^^
J'ai encore beaucoup à apprendre pour écrire ce genre de choses mais je vais m'y mettre ! )
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BASEBALL BAT AND PANTIES (NP2/4)

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Aylin, 16 ans, se réveilla en sursaut, il était 4h du matin et elle avait entendu du bruit dans la cuisine. Habitué aux genre de vermine ou autre dealer s’étant trompé de fenêtre ou pas, elle saisit sa vieille batte de baseball sous sont lit et s’immobilisa, l’oreille tendue, attendant un bruit de confirmation.
Le bruit en question ne se fit pas attendre et le sang d’Aylin ne fit qu’un tour, elle rejeta frénétiquement ses couvertures et longea le mur du couloir en prenant garde à ce que le moindre de ses gestes soit rapide et discret possible. Arrivée enfin en haut des escaliers elle distingua la télévision encore allumée, le son très faible, ce ne serai que la télé? Non, il y a une différence entre des bruits dans un films et la réalité, le bruit venait bel et bien d’ici et continuait à se répéter. Des voleurs ? Pire, des tueurs en série? 
La jeune fille descendit l’escalier sur la pointe des pieds toujours le dos collé contre le mur, le salon était derrière. Elle se figea à mi chemin. Si une personne était présente voir plusieurs, ils étaient juste derrière, seulement le mur auquel elle était adossée les séparait.
Elle écouta. Pas de discutions, de rires, ce qui semblait présager une personne seule, elle l’espérait car elle aurai au moins une chance de ce fait. Elle se laissa glisser jusqu’en bas de l’escalier comme quelqu’un qui ne contrôle plus son corps, eut un moment d’angoisse quand elle se rappela qu’elle n’avait pas pensé a regarder si sa mère était dans leur chambre, souvent elle s’endormait dans le salon, télé allumée et souvent Aylin la retrouvait une bouteille de gin à la main le lendemain matin, et avait toujours pour tache de mentir à son patron pour lui éviter d’aller au travail avec la gueule de bois.
Il le fallait, il fallait regarder pour évaluer la situation. Tu l’a fait plus d’une fois Aylin, vas-y ! Se répéta elle pour se faire violence, pourquoi avait on choisi un endroit comme ça? Elle se demanda si ce quartier était comme ça quand ses parents avaient emménagés, peu être pas. “On vit une sale époque” répétait souvent sa tante Emilie. 
Hop, coup d’œil derrière le mur, une demi seconde lui fallu pour évaluer la situation et elle revint en place, son cœur battait la chamade et elle serra la batte de baseball dans ses mains toutes frêles.
C’était bien une personne seule, qui semblait chercher quelque chose, elle l’avait vu de dos, il ou elle portait un sweat à capuche de couleur sombre, c’est ce qu’elle avait retenu et elle n’était pas sure de savoir si il ou elle semblait vouloir être discret ou s’en fiche complètement, car des cliquetis et autres bruits sourds s’échappaient régulièrement de la position de l’intrus.
Le plus important, elle eu le temps de remarquer que cette personne n’était pas très grande et pas très épaisse, de la à la dire mince et non musclée non, elle ne l’avait pas vu assez longtemps, et puis le seul éclairage présent était celui de la télévision et le lampadaire de la rue qui semblait en fin de vie, grésillant et s’éteignant toute les minutes. La lumière jaune se reflétait directement à travers la fenêtre sur le fauteuil en cuir qui trônait au milieu de la pièce.
Aylin avait peur, leur maison faite de parquet menaçait de craquer sous le moindre de ses pas non assuré et dans ce cas c’était terminé. Etait-il armé? Sans être sûre de ce que l’intrus venait faire et chercher, elle ne pouvait pas le deviner.
"Tu l’a déjà fait, on ne va pas y passer des plombes Aylin !"
Elle s’avança vers l’intrus d’abord doucement et sans attendre que le planché réagisse elle cria,
"Vous voulez quoi PUTAIN, vous cherchez quoi ?!" 
L’intéressé se retourna doucement, il n’avait même pas sursauté et ne sembla même pas étonné de voir une jeune fille armée d’un batte criant aussi fort qu’elle pouvait.
Il s’agissait bien d’un homme, pas très grand mais trapu sans être vraiment musclé, il semblait avoir la trentaine ou peu-être même la quarantaine, Aylin ne se rendait pas bien compte dans le semi obscurité dans laquelle ils se trouvaient. Il n’avait pas l’air d’un dangereux détraqué mais son regard faisait froid dans le dos, il dégageait une certaine assurance malgré le fait qu’il soit en terrain inconnu.
L’homme ne dit rien et la regarda d’un air à peine intrigué puis la toisa de haut en bas. Aylin se rappela qu’elle était en petite culotte et réagit en criant de plus belle.
-"Vous êtes qui putain, dégagez !" Il eut un petit sourire en coin.
Vous vous décidez à parler ou je frappe !
La voix de l’homme sembla sortir de nulle part, rauque et puissante.
-"Tu va me frapper, Aylin ? 
-Comment connaissez vous mon nom ? rugit la jeune fille sans quitter son arme et toujours sur ses gardes.
-Je te connais.
Il avait l’air tellement sûr de lui dans ces simples paroles et la jeune fille très observatrice avait remarqué qu’il ne l’avait pas regardé comme quelqu’un qui voit une fille pour la première fois, en tenue légère qui plus est. Ou alors c’est bien un détraqué. Cette réflexion baissa ça garde quelque instants.
Son interlocuteur profita pour lui arracher sa batte violemment et la balança négligemment au loin dans la pièce, Aylin eu un mouvement de recul, dévisageant l’agresseur dans un dernier espoir de s’en sortir.
"-Je n’a pas le temps à perdre avec toi, va t’asseoir."
Tremblante elle recula, recula encore sans quitter l’homme des yeux jusqu’à ce que ses fesses heurtent un endroit on se poser. Aylin à ce mment précis hésitait entre proteger son corps ou bien lever les mains, quel geste pourrait plus dissuader un tel individu de lui faire du mal ? Il la regarda sévèrement, toujours avec des objets que contenait les tiroirs dans les mains.
La jeune fille était perdue, elle avait le regard flou et ses muscles étaient paralysé par la peur, ne pouvant ni réfléchir ni agir, elle regarda l’homme examiner ce qu’il avait dans les mains.
Elle parvint à ouvrir la bouche et les mots sortirent les uns après les autres faiblement, comme les derniers de l’auto-défense.
"-...Prenez ce que vous voulez mais ne me tuez pas et ne me violez pas."
L’individu se figea à l’entente de ses mots, fit une mine choquée et commença à rire, d’un rire forcé et moqueur.
”- Te violer? Les filles Wheeler, il vous faut vraiment vous sortir de votre cocon de femmes, tout le monde n’en veux pas à ce qu’il y a entre vos jambes, quelle arrogance ! 
Il grimaça d’un air faussement dégoûté et commença à faire le tour de la pièce. Sous ses mots insultants Aylin retrouva ses esprits et sa fierté laissa éclater.
-Nous sommes arrogantes , mais tu es chez nous enfoiré, donc tu me dit ce que tu cherche, je te le donne et tu te casse, soit tu va connaitre la teigne de je suis, et comment on fait pour se passer des hommes dans cette famille, VOUS êtes arrogants tous autant que vous êtes !
-Rien de bien méchant, ta mère me doit de l’argent, je prend ce qui a de la valeur, rien de super original pour venir chez vous la nuit je l’avoue, lâcha il d’un air ironique.
Comme tu me l’a dit, je prendrai e que je veux et je m’en irai, donc ferme la et laisse moi travailler…
-Quel travail !
-Tu la ferme.”
Elle n’avait plus peur, la colère semblait s’être emparé d’elle mais pourtant elle n’avait pas pas bougé de son siège, c’était une fille intelligente et elle savait qu’elle ne pourrait pas lutter longtemps avec un homme de sa corpulence, surtout qu’elle était loin d’être musclée, pensa elle en fixant ses cuisses frêles qui avaient le chair de poule.
-Si tu ne souhaite pas que je m’occupe de toi tu la ferme.”

”- J’ai une bonne nouvelle a vous annoncer monsieur,” lança Aylin après 5 minutes de silence.
Elle se demanda alors ou était sa mère, de toute évidence bourrée, elle n’aurai pas été réveillé par un troupeau d’éléphant mais si cet enfoiré lui avait fait du mal il allait le regretter.
Il ne répondit pas. Alors Aylin se leva pour le faire réagir et fit semblant de rigoler dans ses derniers recourt d’énergie et de bravoure.
-J’ai appelé les flics, tu ne sait pas qu’une ado à toujours son portable sur elle?
-Bordel AYLIN! cria il d’abord sans la regarder pour ensuite la dévisager.
Elle sursauta à l’entente de son nom mais vu un soupçon de panique dans son regard qu’il voulait jusqu’à présent impassible. 
Elle était satisfaite d’elle, satisfaite d’elle car c’était un gros mensonge, un gros mensonge qui fonctionnait avec les rôdeurs de nuits, les cambrioleurs et autres malfaiteurs du coin.
"-Tu ferai mieux de te casser, déga…"
Elle avala de travers quand elle s’aperçu qu’il avait avancé vers elle, il sembla avoir un moment d’hésitation puis décida son pas. 
Elle se figea et recula mais il fut plus rapide. Le corps de la jeune fille se braqua et elle ferma les yeux sous l’effet de la peur mais les rouvrit aussitôt. Il l’avait juste pris par les épaules et la regardait froidement, bien que son emprise n’avait rien de violente,il ne semblait pas avoir le moindre compassion pour la jeune fille qui se faisait presque dessus, les yeux écarquillés.
"-Aylin, désolée mais tu m’accompagne."
Comment? cette homme veut que je “l’accompagne”? c’est un enlèvement ? Qui est il ? 
"-Je vous accompagne, laissez moi rire ! cria-elle a quelques centimètres de son visage, je vous accompagne si vous me dite qui vous êtes, sinon c’est un enlèvement, et je suis pas si facile a enlever vous savez!
-Non.
-Non ?
-Non, en merci de m’avoir signalé que tu crierai, il saisi un tissu de sa poche et la bâillonna sans plus de cérémonie.”
Le lampadaire dans la rue continua de grésiller.
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