Your mind again?

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“ Je ne pense pas que je me situe d’un côté ou de l’autre, chacun a ses deux côtés et trouve l’un des deux plus ou moins accueillant et facile d’accès, on est tous fainéants finalement, l’homme est comme ça et cherche d’instinct les facilités, le chemin le plus court, les conversation les moins embarrassantes.

Je suis solitaire quand je le veux, car je le veux, mais je ne sens aucune faiblesse en moi quand au fait d’être sociable, j’aime relever les défis, même ceux dont le but et l’utilité m’échappent, pourquoi pas, mon travail me prend déjà ma dose d'indécision de la journée, donc je ne me pose pas la question.
Est ce que je doit l’aimer, le détester cet homme? C’est pas facile d’empêcher son cerveau d’utiliser toutes ses facultés, mais à quoi sert l’empathie franchement, merde, je suis humain, peut-être que j’aurai du m’injecter des gènes autres aussi, peut-être que ça m’aurai rendu plus... je ne sais pas quoi.
En fait c’est ça que je déteste chez moi, et avouez que vous le détestez aussi chez vous, la fait de vous en faire pour quelque chose ou quelqu’un alors que vous devriez vous en foutre, vous le savez mais c’est plus fort que vous pas vrai? Le fait d'éprouver de l’amour incontrôlé, de la haine, quelle machine agaçante qu’est le cerveau hein, je déteste l'inexplicable, ahh rien que le fait d’en parler, ça m’énerve, de perdre mes mots encore plus. Hé cerveau, tu pourrai me demander mon avis avant de prendre des décisions, d’éprouver des sentiments idiots dont je me passerai bien? Merci de me mettre des bâtons dans les roues, cerveau, sentiments, c’est pareil.."


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INTERCONNECTING // (

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"Interconnecting" ft. Nitzani Alya




Chez les eucaryotes, le produit de la transcription (transcrit primaire) n’est pas directement traduit :il subit une série de modifications appelée maturation qui est constituée d’une série d’ajouts et d’excisions. Puis migre dans le cytoplasme où il est traduit...
*son électronique*
Oscar fronça les sourcils. Il était tranquillement à son bureau en train de relire ses notes quand l'ordinateur lui demanda son attention. Se levant péniblement, il  fit quelques pas et se pencha au dessus de l'écran posé sur le bureau voisin, saisissant la souris sans même la regarder. Le chargement s'était arrêté, rien de grave mais les informations devait parvenir à l'aile des physiciens  dans la journée pour qu'ils continuent leur travail, et il était déjà onze heures.
Il força pendant quelques minutes le chargement, avant d'avoir de l'idée de vérifier la connexion internet, qui était évidement la source du problème, comme ça l'est toujours ici.
Dans le camp la connexion est très faible car uniquement réservée à l'aile scientifique, via une borne qui ne leur permet d'échanger qu'entre eux. Il y avait bien un ordinateur dédié aux envois d'information à l'extérieur mais il n'était réservés qu'aux chefs de sections, et aux chefs tout court, autrement, pas à lui ni à personne dans ce laboratoire. Un soupir difficile s'échappa de la bouche du jeune homme, il regarda un instant ses notes, qui l'attendaient sagement là ou il les avait laissées et resta dans cette position plusieurs minutes. Son cerveau lui indiquait qu'il avait déjà fait état des personnes encore présentes dans la pièce et en conclu qu'il devait résoudre le problème seul, sortir et vérifier la boite dans le bâtiment voisin qui leur conférait une connexion à courte portée.
C'était le peu auquel ils avaient droit, il n'allait donc pas se priver de réclamer leurs dû.

Il sorti donc fermement décidé à régler le problème le plus vite possible et retourner calmement à son occupation initiale, car ce qu'il détestait par dessus tout, c'était les imprévus, les failles dans son emploi du temps parfait qu'il avait mentalement et parfaitement constitué la veille. Oscar sortit de la salle, traversa le couloir en silence et se rendit jusqu'au hall d'entrée. Il était presque désert si on ne remarque pas les deux hommes vêtus du noir faisant leur ronde habituelle en long et en large devant les portiques de sécurité. Quand l'un deux remarqua la présence d'Oscar, il lui adressa un signe amical de la main, ce à quoi le jeune homme répondit par un bref mouvement de tête. Il ignorait d'où venait la sympathie que cet homme avait pour lui mais ne s'en plaignait pas, pas parce qu'il aimait être apprécié mais parce que ce serai une personne en moins qui pourrait avoir l'inutile intention de l'opportuner et lui causer des dérangements insignifiants pour une raison ou une autre.
Il passa le portique sans plus de cérémonie et traversa les quelques mètres qui le séparait la sortie.

Pendant son trajet il ne cessa de penser qu'il sera fortement agacé si ce petit voyage s'avérait inutile, et lui avait fait perdre des minutes précieuses dans ses recherches.
Une fois arrivé dehors, quelques dizaines de mètres le séparait du bâtiment voisin, mais à peine eu il passé le talus qui le fit atterrir sur le béton grisâtre du passage principal, il entendit des pas bruyants et rapide venant de l'angle du bâtiment en face. Ce devait être quelqu'un de très pressé, énervé ou bien même les deux. Oscar ralentit le pas comme pour appréhender l'identité de la personne qui lui ferai bientôt face, rien que l'idée de tomber sur une personne désagréable et de perdre encore plus de temps que prévu accélérait son rythme cardiaque.
C'était trop tard mais il décida tout de même de reprendre son chemin et d'accélérer, peu-être cette personne ne la remarquerai elle pas...



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Pull on my Sea (NP)

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"Ce n'a jamais été facile pour toi de t'ouvrir aux autres, pas vrai? " Cette voix grave résonnait dans sa tête, rien n'est jamais facile et ne l'a jamais été pour Oscar.

Jamais rien, mais pendant tout ce temps il semblait se plaire dans cette équation insoluble qu'était pour lui le contact humain, cela l'énervait intérieurement. Ce qu'il aimait le plus au monde, c'était de tout comprendre, chaque parcelle, chaque ficelle et chaque molécule de ce qui l'entourait, c'était carrément maladif."Ce n'est pas la bonne réponse, ou du moins l'antidote". Pendant des années il a été un gamin réservé qui essayait de se convaincre qu'il pouvait se passer de contact humain, cette chose tellement éphémère et inutile, personne n'a prouvé que c'était VITAL de toute manière. Les seules larmes qui coulent sur mes joues sont de la rage, de ne pas comprendre certaines choses. Oscar n'a pas pleuré lors de la mort de sa mère, il est impassible et semble éprouver un dédain envers les gens trop émotifs. C'est terminé. "Laisse moi rire". Avec les années Oscar s'est ouvert quelque peu aux gens, il le fallait bel et bien pour travailler avec cette équipe de scientifiques, pas celle du camp, celle avec qui il a débuté, son ex équipe dont son père faisait aussi partie. Il a laissé quelques personnes briser sa carapace, ces personnes dont pour la plupart il n'a plus de nouvelles, ont elles vraiment existé ? Finalement, n'a il pas juste mûri ? Aujourd'hui Oscar reste totalement absorbé par son travail, quand vous le voyez ne jugez pas à la première impression car il vous paraitra extrêmement prétentieux et hautain, mais il est surtout solitaire et n'aime pas tellement se mêler aux autres. Il s'entends bien avec tout le monde mais sans plus, il ne fait jamais de vagues, pas car il est un jeune homme sage, mais parce qu'il trouve ce genre de personnes inutiles et immatures. Il est très calme la plupart du temps, sauf quand il est contrarié par son travail.



translate, translate to english....

Past.

"-Allo?"
- Monsieur Snowdon, nous auront notre deuxième réunion jeudi prochain, pourrez vous être disponible?
Harry avait chaud, il hésita à répondre à son interlocuteur et avant de se décider, il jeta un coup d'œil furtif au salon. Ses enfants, en pleine partie de dames, ne lui portaient pas attention mais il savait bien qu'Emily écoutait la conversation. La porte était restée ouverte, s'il la fermait, il savait qu'elle soupçonnerai quelque chose, la meilleure des cachette est toujours sous les yeux de quelqu'un finalement.
- Je, oui, je serai là..
L'homme à l'autre bout du fil ne répondit pas mais Harry entendit des bruissements de papier et une voix lointaine.

C'est ce qu'il avait toujours voulu, imaginé, la personne égoïste et visionnaire qu'il était allait enfin être satisfaite, pourquoi donc avoir peur, s'en faire, se dégonfler au dernier moment?

-Papa?

Tout les trois avaient les yeux fixés sur lui. Prenant une grande inspiration et s'efforçant comme toujours de paraitre le plus transparent possible, il rejoint la table et caressa la tête de son jeune garçon, Oscar.


Few years ago.

Maman!

Il repris ses esprits en sursauts, son morceau de papier encore dans les mains. Son regard était trouble, ses yeux mirent du temps à s'habituer à la lumière du soleil au zénith. 
Perdu, Oscar passa sa main dans ses cheveux, sans savoir si il avait dormi à l'instant, ou ne serait ce peu être qu'une absence, encore une. Pourquoi hésitait t'il? N'était ce pas ce qu'il avait toujours voulu? Faire partie d'une équipe travaillant sur une perfection, LA perfection? Sa conscience trop pure ne pouvait ignorer que ce projet avait des failles, même plus que des failles, des effets négatifs, sur la société actuelle, des limites, car la perfection n'existe pas.
Qu'est-t'on pour chercher cette perfection dans l'imperfection, une vie si vide, qu'il en est venu à chercher un autre avenir pour l'espèce?
Oscar actionna plusieurs fois son stylo à bille, la mine rentrait et sortait à une cadence frénétique, infatigable. Il était de plus en plus stressé, et si il ne se dépêchait pas rapidement de prendre cette décision, il devrait renoncer et recommencer cette réflexion, comme depuis trois jours maintenant.

Par mégarde il laissa tomber le stylo, ce qui le fit sursauter. Il devait se décider. Quel manque de courage, s'insulta t'il... Et, en se penchant pour ramasser le stylo, plus rien, le néant.

Le rêve. L'obscur.

Il se redressa sur une substance molle, graisseuse. Le désagréable sentiment de ne pas maitriser la situation, pire encore, d'être sous l'emprise de quelqu'un, de quelque chose. N'être qu'un jouet dans cet univers si vaste.
La pièce bleue reflétait comme des jeux de lumières, des reflets d'eau dans une pièce sèche comme le désert, hormis la substance qui recouvrait Oscar. Il en étaient enveloppé. Une chose vivante, apaisante mais froide, dénuée de tout sentiment. Quand il se leva, la sensation disparu immédiatement, aucune trace d'elle. Étrange, aurai t'il dit autrefois, mais je ne suis pas quelqu'un qu'on rend perplexe facilement pensa-il. En sortant de la pièce bleue, le soleil était haut dans le ciel.
Une plateforme énorme comme une piste d'atterrissage se tenait devant lui, d'ailleurs il ne pu que valider cette comparaison car plusieurs avions étaient rangés sur le bas côtés, comme une collection de jouets flambant neuf. Toute la zone semblait neuve, aucune trace du temps ni même d'une vie active à cet endroit. Oscar vit des personnes au loin mais ne s'occupa pas à les interpeller, la découverte du site l'intéressait beaucoup plus.
A peine avait t'il fait quelques mètres, que son père accompagné de deux autres hommes apparurent. Il portaient des blouses blanches conventionnelles et des mallettes en aluminium, l'un deux prenaient soigneusement des notes de ce que les deux autres lui parlaient. Arrivé à son niveau, les hommes ne semblaient pas remarquer la présence d'Oscar, mais une fois dépassé, son père se retourna et lui fit signe de les suivre de près, ce qu'il fit.
Ils arrivèrent dans une immense pièce faisant penser à un hall d'hôpital, des panneaux d'indications comportant principalement des chiffres, et nominés par "hall", "zone", "aire" et "aile nord, sud etc".
Harry Snowdon dirigeait la marche et les emmena dans la "Zone D"qui s'avèrera être une simple pièce de décontamination, suivi d'autres pièces réglementaires aux scientifiques biologistes que le jeune homme connaissait bien. Enfin ils se dirigèrent dans la pièce pour trouver ce qu'ils cherchaient, l'Aire 42... Ce qu'ils étaient venu voir, chercher, améliorer, protéger, contrôler. [...]

Il émergea de son rêve. Oscar se rappelle encore aujourd'hui de ce qu'il a vu dans cette vision, il en fait parfois des cauchemars. Se jour là il a rejoint l'équipe sur cette ile, pour être un des acteurs de cette révolution.

Now.

Il détestait faire ça, il se détestait de faire ça. Toute la procédure de décontamination pour fumer une cigarette. Oscar était la dernière personne dont vous vous attendiez à ce qu'il fume. C'est un plaisir coupable, qui soigne ses pulsions nerveuses, qui l'apaise. Depuis quelques années maintenant, ses collègues ont prouvés que la cigarette n'est pas dangereuse, et même, elle stimule le rythme cardiaque et pousse le corps à se dépasser, tout les gens qui soit disant mourraient d'un cancer des poumons avaient au départ des dégénérescences qui à l'époque n'étaient pas détectées. 
Mais tout de même, il se sentait coupable, comme une drogue d'y être le soumis, l'esclave de cet amat de produits chimiques, surtout qu'ils avaient dû se battre bec et ongles avec les hauts placés pour rendre possible l'import de ces petits "extras".
La sonnerie de fin du gaz décontaminant le ramena à ses esprits, il sortit et se trouva directement dans la cour principale. Malgré lui son corps avait besoin d'air frais même il s'entêtait à se convaincre qu'un rat de laboratoire tel que lui se complaisait enfermé 24 heures sur 24 avec pour seule compagnie ses notes, ses échantillons de molécules et quelques collègues avec qui il n'échangeait que des données mathématiques et biologiques. Sa cigarette allumée, il laissa lentement la fumée s'échapper de ses lèvres entrouvertes. Il fixa la volute de gaz toxique s'envoler et être emportée par le sens du vent, assez froid pour la saison. 

Un visage familier apparu dans son champs de vision, sortant d'une salle à quelques mètres de sa position. Une jeune fille sans blouse, ses vêtements juraient dans les couleurs aseptisées de la cour blanche, des bâtiments anthracite et avec lui, pâle et en blouse blanche. Il était gêné pour elle, et pour lui. Mais visiblement la jeune fille ne semblait pas partager son malaise et lui adressa un signe amical de la main, un large sourire aux lèvres. Oscar lui rendit son geste d'un air crispé avec un sourire timide. Quand elle tourna les talons pour rejoindre les bâtiments de ses semblables, il soupira, ce qui fit jaillir un gros nuage de fumée qui resta un moment autour de lui, brouillant sa vision.


http://av-nement.forumactif.org/


Day 43

Ça fait maintenant 43 jours que je suis arrivé sur le camp, allez savoir pourquoi je compte les jours, comme un prisonnier. C'est peut être le mot "camp" qui donne cette impression. Pourtant j'ai l'impression d'avoir toujours été enfermé dans un laboratoire, comme un cobaye, finalement un peu comme les mutants d'ici. On est arrivé tels des bagages, des pierres de plus tentant tant bien que mal de faire tenir l'édifice. 
Plutôt les pierres ou plutôt le ciment? Finalement tout mène aux sciences dans ce monde. Hélicoptère 306-B, pourquoi je retiens toujours des chiffres? Deux autres passager étaient avec moi, j'e n'en ai revu qu'un seul, et je n'ai pas cherché l'autre, je m'en fiche. 
Harry est toujours ici, mais je ne sais même pas dans quelle branche il travaille, je ne veux pas le savoir. D'ailleurs je ne sais même pas à quel point le camp est grand, ça fait plusieurs années que j'ai perdu mon coté aventureux. Oui j'appelle mon père Harry, car les familiarités ne sont pas bonnes au travail, ou c'est ce que je me trouve comme excuse pour l'ignorer, le travail avant tout, c'est pour ça que je suis ici. 
Je veux croire en cette utopie que cherche sans arrêt l'homme. 
En fait non, je pense que personne n'y crois, c'est pathétique. Des fois quand je me lève, tout ça sonne comme une mascarade, pourquoi je fait ça, pourquoi je n'ai pas choisi une vie normale, avec une femme, des enfants peu-être, ce n'est pas du tout trop tard, mais mon caractère à la con, personne n'en voudrai après tout. La seule chose dont je suis tombé amoureux sont les statistiques, les chiffres, la biologie. 
Je ne vois les êtres humains que comme un tas de molécules, même si quand je vois de jeunes mutants, ils me font de la peine, car j'ai choisi ce qu'il m'arrive et pas eux. J'ai de la peine, et puis je les envie ensuite. Car le fait d'être forcé vous enlève toute réflexion interminable, conscience, obligation, vous le faites c'est tout. Je m'efforce de penser ainsi depuis le début, il faudrait un miracle pour que je change, ou un drame peu-être. Je fais ce qu'on me demande, point barre, je fais ce qu'on me dit, je ne suis pas docile, je m'en fiche, l'effort minimum de socialisation suffira pour le moment.
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Forgotten Spaces (2)

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Even the white walls look like dark tonight.

Même les murs blancs ont l'air sombres ce soir. Vous vous retournez dans votre lit et le fixez, ce mur. Cela fait plusieurs années qu'ils n'ont pas été repeints et sont familiers mais pourtant la brise froide qui s'y glisse venant du couloir par votre porte ouverte est inhospitalière et angoissante.
Soudain vous êtes prit d'un haut le cœur et manquez d'air, quelque chose vous étouffe, vous vous débattez en silence, dans ce silence pesant. Il va peu-être enfin vous avoir, depuis plusieurs jour, sa présence est la, dans chaque espace, il vous guette. Vous ouvrez la bouche pour crier mais aucun son ne sort, la pièce est toujours silencieuse malgré votre corps qui convulse de plus en plus et pourtant aucun bruit de draps qui se froissent, de lit qui grince. Regardant autour de vous, vous ne vous souvenez pas avoir peint la plafond de la chambre en bleu.

19h46
C'est toujours pareil, tout le monde s'en va, vous laissant seul, mais cela ne vous dérange pas. Vous colocataires sont tous arrivé et le diner fut rapide, pour qu'ensuite tout le monde vaque à ses occupations dans la maison. Deux de vos amis retrouvent leur poste sur le balcon pour allumer leur énième cigarette. Vous vous penchez et soupirez en voyant le cendrier plein à rabord, ce n'est surement pas vous qui allez le jeter, ça vous dégoute.

Vous êtes six.

Six dont quatre sont vos amis d'enfance, un jeune homme japonais venu étudier le design avec qui vous vous êtes lié d'amitié et la copine de Maxime, qui vous agace au plus haut point. D'ailleurs vous l'entendez ricaner au loin comme si elle avait lu dans vos pensées.
Maxime, vous ne lui avez pas parlé de "l'incident" du répondeur quand il est rentré car il aurai pensé que vous lui reprochiez encore d'être en retard, donc vous n'avez rien dit.
A présent vautré dans le canapé avec votre Mac sur les genoux, vous écoutez de la musique pour vous déconnecter de cet endroit un moment. Il fait déjà nuit car c'est l'hiver et la faible lumière de la petite lampe ose à peine ricocher sur la mur pour éclairer la pièce, seule la télévision restée allumée après le repas et votre ordinateur vous indique que vous êtes seul, et amorphe sur ce divan, rien ne bouge.

21h39
Des rires proviennent de la chambre de votre colocataire japonais, vous souriez en l'entendant car son rire est vraiment particulier, le genre de personne dont le rire est plus drôle que ses blagues.

22h04
Vous yeux commencent à vous piquer et vous les clignez frénétiquement pour finir l'épisode de votre série. Au moins cette épisode, pensez vous. Le policier de votre vidéo parle avec son coéquipier de l'affaire en cours, visiblement la plus difficile de leur carrières, vous yeux vous piquent.

23h20
Vous fermez les yeux avec force une minute entière pour les ré-ouvrir, il reste 16 minutes de vidéo et vous voulez absolument la finir mais le sens de certains dialogues commencent à vous échapper. Le policier semble lui même fatigué et regarde derrière lui sans raison, ce que vous ne relevez pas. Il s'assoit à son bureau et se masse les tempes, ses yeux semblent lourds, au moins autant que les votre à le regarder.
Il regarde derrière lui, vous faites de même.
Personne dans la pièce, les rires se sont tu, l'horloge indique 23h23 quand vos yeux se ferment pour de bon, votre tête suivant le même mouvement que les paupières.
Il se lève de son bureau et s'assoit devant la télévision, l'heure doit être tardive car la chaine diffuse de vieux classiques en noir et blanc, le son est de mauvaise qualité et l'image bouge de temps à autre. Concentré sur le film, vous ne remarquez pas être assis à coté en spectateur, et quand vous le remarquez, vous vous levez brusquement. Un rêve?

Vous vous placez devant le policier qui ne vous voit pas, il est concentré sur son film, pas étonnant vu qu'il a passé tout l'épisode à chercher un meurtrier inexistant. Soudain il éclate de rire, un rire grave et lointain qui vous donne des sueurs froides. Vous vous tournez devant l'écran pour essayer de comprendre pourquoi et les sueurs froides s'accentuent quand vous vous voyez.

C'est votre chambre dans le film en noir et blanc, et vous y êtes, en train de dormir profondément. Sans savoir que faire vous regardez la scène sans un bruit, essayant de voir le moindre détail que ce rêve chercherait à vous montrer. Après quelques minutes de silence total, vous voyez enfin un détail inhabituel.
C'est une fissure grande de quelque dizaines de centimètres seulement dans un coin de mur, elle est petite mais une lumière semble s'en échapper, vous rapprochant de l'écran vous fixez cette fente, le "vous" du film continuant de dormir profondément.

L'agent de police se lève et avance vers vous, qui êtes toujours occupé à contempler votre chambre à la télévision. Il vous prend le bras, puis l'autre et vous fait retourner vers lui, il à l'air soudain angoissé, même paniqué, et vous hurle quelque chose mais vous n'en comprenez pas un traitre mot. Il vous secoue dans tout les sens, vous communiquant sa panique, vous vous débattez pour vous retourner vers la télévision. A juste titre car à peine libéré de l'emprise du policier, une fine fumée s'échappe de la fissure lumineuse et avance dangereusement vers vous, endormi dans votre lit. La pièce est tellement silencieuse que vous entendez même le faible bruit trotteuse de votre montre sur la table de chevet.

00h02
La bruit de la trotteuse semble se rapprocher, surement car c'est l'unique son de la pièce, pourtant il semble réellement devenir plus fort, de plus en plus fort, encore plus fort jusqu'à devenir assourdissant, si bien que plus rien d'autre ne peut attirer votre attention. Vous portez vos main a votre tête, vous massant les tempes, les yeux toujours fixés sur l'écran.

Ce n'est plus drôle, ça fait mal.
Vous voulez que ça cesse et vous fermez donc  les yeux. Quand vous les rouvrez rien n'a changé , toujours le nez collé à cet écran, quelqu'un criant des ordres incompréhensibles au loin, derrière vous, et cette fumée voletant au dessus de votre visage endormi dans la pénombre. Vous détestez ça et voulez l'ignorer, ça n'a aucun sens et vous sentez la migraine arriver. La trotteuse fait un bruit de marteau-piqueur dans votre tête, c'est comme si tout vos neurones s'entre choquaient et restaient grésillants et incapables de fonctionner après coup.
Quand le policier se tait et pose la main sur votre épaule, vous sursautez et avez un haut le cœur. Vous manquez d'air, quelque chose vous étouffe. Allongé dans votre lit vous vous tortillez en ignorant où vous êtes. Ce lit est familier mais êtes vous  toujours dans votre rêve?
Quand l'emprise se désert vous reprenez vos esprits, bel et bien réveillé mais épuisé.
La trotteuse fait à nouveau un bruit très faible, agacé vous arrêtez votre montre et restez assis sur votre lit dans la pénombre presque totale. En oubliant de fermer les volets, vous recevez la faible lumière du lampadaire dans la rue, une lumière jaune et artificielle qui rend tout ce qu'elle éclaire fade et lugubre dans le noir. Vous vous allongez et fixez votre plafond, une main sur le front, c'est bien votre plafond, vos murs.
En pensant aux murs vous vous rappelez soudain de la fissure dans votre rêve, et tournez instinctivement la tête vers l'endroit précis. Il y a bien une fissure à cet endroit, mais beaucoup plus petite, et plus vous la fixez, plus vous pensez apercevoir une lumière provenant de l'intérieur.

Il est presque deux heures du matin et vos yeux sont toujours grands ouverts.

(à suivre)


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Forgotten Spaces.

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Partie 1
La "lumière" est toujours présente dans les habitations. Même toutes les lampes éteintes, vous ne trouvez pas immédiatement d'où provient cette source, le plus souvent le voyant de votre téléphone qui vous signale un message, les volets mal fermés qui créer un faisceau lumineux, qui une fois détecté reste gênant.
Le bruit, une lumière inconnue la nuit. Ce genre de chose, qui passent d'insignifiant à dérangeant une fois que vous l'avez remarqué, et vous ne trouverez pas la sommeil avant d'y avoir mis fin.
19h31
Vous rentrez de votre boulot, éreinté mais soulagé de retrouver votre chez vous, même si vous savez que vous aurez du mal à décompresser et vous relaxer autant que vous le désiriez.
Il n'y a personne car vous êtes toujours le premier à arriver, les autres ne devraient pas tarder car leur trajet de travail est un peu plus long.
Profitant de cette courte solitude vous allumez la télévision, et regardez une chaine au hasard pour vous détendre, laissant le bruit du programme en tant que fond vous consultez vos messages sur votre téléphone, rien de particulier.
On entend des rires dans la télévision, vous levez les yeux d'un air fatigué pour essayer d'en comprendre la raison, c'est tellement débile que vous riez aussi, vous intéressant d'avantage au programme.
*Sonnerie de portable*
C'est votre ami qui vous dit qu'il aura du retard, le train c'est encore un fois arrêté en pleine voie.
Cela vous fait tout de suite penser à toutes les fois ou ça vous est arrivé, et que vous avez faillit être en retard au travail, le genre de chose qui énerverait n'importe qui, n'est-ce pas?
En envoyant une réponse compatissante à votre ami vous retournez à votre faible occupation.
Votre ami vous envoie comme réponse un smiley découragé.
Deux minutes plus tard votre portable sonne encore, vous soupirez et ouvrez le sms. Encore un smiley mécontent mais vous n'avez plus envie de discuter donc ne répondez pas. "Il ne fait que se plaindre celui là" grommelez vous intérieurement, et laissez votre portable sur la table. 19h58.
20h03
*sonnerie*
Vous ne traduisez aucune réaction, comme une habitude d'ignorer les inopportuns.
Évidemment coincés dans les transports les gens n'ont pas d'autres solutions que de se distraire avec leurs téléphone, une fois qu'ils avaient scrutés leurs voisins de la tête au pieds, avoir ronchonné après une personne invisible et s'êtres plaint ("c'est toujours la même chose, bla bla bla!") à qui voulait leur donner la réplique.
Le programme bâtait son plein à la télévision, le présentateur montrait à présent des vidéos marrantes prises d'internet (vous pouviez apercevoir les logos floutés Youtube et Vine en bas) ce genre d'idiotie qu'on à vu cents fois mais à quoi surement machinalement on rit à tout les coups, encore et encore.
20h15
*sonnerie*
Ça suffit. Vous n'aviez reçu aucun message aujourd'hui quand vous vous ennuyiez à mourir dans votre bureau et c'est maintenant que vous être tranquillement en repos qu'on vous importune! Et ça ne s'arrêtera pas tant que vous n'y mettrez pas fin.
Vous ouvrez le message.
Coucou, je serais en retard, ce satané train c'est arrêté en pleine voie encore une fois!
envoyé 21/05/2014 20h14
"J'avais compris la première fois" lui envoyez vous, décidément il n'a rien à raconter mais veut quand même discuter, il veut discuter alors qu'il n'est sans doute plus qu'à quelques minutes de votre domicile.
*sonnerie*
Quoi? C'est pas comme si c'était tout les jours, je préviens juste.
envoyé 21/05/2014 20h18
Oui, mais tu me l'a déjà dit.
envoyé 21/05/2014 20h18
Dit quoi? que j'allais être en retard? C'est la première fois depuis deux semaines, abuse pas émoticône frown
envoyé 21/05/2014 20h19
Il est schizophrène ou quoi? pensez-vous tout haut.
Te fout pas de moi, dépêche toi de rentrer, a+!
envoyé 21/05/2014 20h22
Vous coupez court à la discussion et éteignez la télévision, dans le faible espoir de pouvoir faire un micro-sieste jusqu'à l'arrivé de votre ami.
*sonnerie*
C'est pas possible!
Vous ouvrez le message.
.
.
.
.
envoyé 21/05/2014 20h34
Super, un message vide.
Vous éteignez votre téléphone, soupirez lourdement en regardant jusqu'au bout le logo de votre opérateur s'afficher et l'écran perdre sa luminosité peu à peu jusqu'à le noir complet.
Enfin, vraiment seul, et personne pour vous importuner à nouveau.
Vous décidez de vous faire quelque chose à manger, avançant paresseusement vers la cuisine, comme si l'idée du plat du jour se déciderai pendant le parcours de ces quelques mètres.
Le soleil commence doucement à se coucher et vous vous demandez vaguement que font vos autres colocataires, mais vous ne vous en faites pas car ce n'est pas le genre de la maison de rentrer absolument avant le couvre feu. Vous ne vous voyez pas les appeler pour leur demander des comptes, vous ne le faites plus car vous détestez qu'ils vous appellent "maman", suivit des ricanement d'arrière plan de leurs fréquentations bizarres.
21h12
Toujours seul, mais ça ne vous dérange pas plus que ça, vous êtes concentré sur votre plat de spaghetti, devant votre ordinateur à regarder une série, quand le téléphone fixe se met à sonner.
Tiens? C'est très rare qu'il sonne. En effet tout le monde appelait tout le monde sur leur portable ici, même les contrats téléphoniques, internet etc les contactaient séparément. Vous en déduisez que c'est peu être un des parents ou même une publicité d'arnaque.
Après quelques secondes de réflexion vous décidez de décrocher.
-Allô?
Aucune réponse.
-ALLO? vous répétez avec plus insistance.
- Allô!,Coucou, je serais en retard, ce satané train c'est arrêté en pleine voie encore une fois!
Vous reconnaissez la voix de votre ami
- Maxime? Tu rentre bientôt?
- Coucou, je serais en retard, ce satané train c'est arrêté en pleine voie encore une fois!
21h21
Vous croyez être seul.
(à suivre)


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Psychofilia 11 (4)

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Quatrième post (suite et fin)
Où est tu passé?
Vous haïssez ce que vous ne pouvez pas comprendre, mais la haine n'a aucune chance contre l'angoisse que vous ressentez au moment présent. Vous retournez à votre poignée pour vous y acharner, vous essayez la poignée de droite.
Vous parvenez à l'actionner mais dès que vous ouvrez la portière, un coup à la tête vous oblige à rester à l'intérieur.
Le coup n'a fait aucun bruit comme venu de nulle part mais vous n'avez jamais ressenti ce genre de douleur, comme si le coup venait de l'intérieur de votre crâne. Vous sentez votre tête lourde entre vos mains avec lequelles vous la pressez, ce réflexe idiot qu'on a tous quand une migraine survient, comme si on avait peur qu'elle tombe.
Vous êtes encore sur le siège passager, la main toujours sur la poignée alors que vous entendez le moteur se mettre en route, la clé qui tourne dans la serrure est enveloppé par une ombre sombre.
Quelque chose à visiblement prit votre place de conducteur.
La voiture se met à rouler tandis que vous ne pouvez rien faire d'autre que fixer l'ombre, en pressant votre corps contre la portière droite pour en rester le plus loin possible.
Votre portable ne s'allume pas et votre montre indique toujours 17h24.
La voiture roule à toute vitesse, vous ne comprenez plus rien, vous tentez de rester lucide mais le chemin emprunté est tantôt en lignes droites, tantôt pleins de virages, la qualité du sol de la route semblant changer de temps à autres.
17h24, vous comptez une minute et regardez à votre nouveau votre montre. 17h24 .
La trotteuse continue inlassablement ses tours mais ne semble pas inciter les deux autres aiguilles à faire le moindre mouvement.
La voiture s'arrête brusquement, si bien que vous manquez de vous écraser contre la pare brise, mais, vissé sur votre siège, vous n'êtes que légèrement secoué.
L'intérieur se remplit alors d'un air irrespirable, une odeur de souffre épais et sombre qui vous prend à la gorge.
Vous sortez sans difficulté de votre voiture.
Vautré sur la sol rocailleux, votre ressentez l'envie de vomir et vous n'avez plus assez de forces pour le retenir.Vous vomissez votre gâteau d'anniversaire, mangé il y a quelques heures auparavant ainsi que la vodka issu d'un pari entre amis.
Le froid vous rappelle a l'ordre.
Vous vous levez et commencez à courir, les lampadaires de la routes sont allumés mais n'éclairent que le néant de l'espace ou vous vous trouvez. Vous courrez toujours jusqu'à tomber sur un jardin.
Mal entretenu et sec, il semble pourtant être jonché de plusieurs variétés de plantes et de fleurs.
Un jardin devait sans doute avoir sa maison et vous ne tardez pas à la remarquer, elle est là au bout ce jardin peu accueillant.
Sans réfléchir, vous vous y dirigez en surveillant vos arrières. La chose dans votre voiture vous suit toujours mais garde ses distances pour une raison qui vous échappe.
Vous découvrez une maison, bien mieux entretenue que le jardin mais le sentiment qui s'en dégage prouve qu'elle est sans doute abandonnée.
Aucun son, aucune lumière.
Vous ne savez pas si vous souhaitez y voir du monde, vous ne croyez plus à la farce amicale, vous croyez à un cauchemar, un cauchemar plus vrai que nature.
Vous frappez à la porte et voyez une lumière s'allumer dans l'entrée, quelqu'un s'empresse de vous ouvrir. Il semblait vous attendre.
"Il ne manque plus que vous"
Cette personne est vêtue d'un costume trois pièces neuf et d'un masque blanc, neutre. Ses cheveux sont longs, raides et son corps maigre, vous avez du mal à deviner le sexe de votre interlocuteur mais pensez que c'est un homme.
Vous lui lancez un regard interrogateur mélé d'angoisse par lequel il répond par un geste négatif de la tête.
" Je suis perdu" décidez vous de lui dire.
Il répète son geste. "Non".
"C'est une farce? " Il ne répond pas et se met de côté pour vous inviter à entrer.
Vous regardez une dernière fois derrière vous, l'ombre à disparue.
Donc vous entrez.
La demeure est immense, vous voyez des pièces tellement lointaines qu'a peine distinguables et de gros escaliers dans ce qui semble être un hall.
Ce qui avait l'air d'être le propriétaire vous observe. Vous avancez dans la pièce et il vous suit sans dire un mot.
Vous apercevez une table pleine de personnes, de toute âges en train de manger, prudemment vous vous avancez.
L'un d'entre eux sera surement moins étrange que cette personne masquée.
Vous avancez donc sûr de vous et au moment d'ouvrir la bouche pour saluer, vous apercevez quelqu'un que vous connaissez.
Vous l'appelez par son nom, il vous regarde une demi seconde et reporte son attention à son plat de pâtes. Les autres semblent aussi ne pas vous porter intérêt.
Vous en êtes maintenant persuadé, c'est un rêve, même si la sueur froide dans votre dos et le goût de vomi dans votre bouche semblent eux, bien réels.
L'hôte de la maison s'est placé derrière vous et vous fait sursauter quand vous vous retourniez pour le chercher du regard.
En l'observant à votre tour vous constatez une personne qui n'a l'air que d'une enveloppe vide en portant un masque. Un corps sans la moindre expression ni sentiment, seule une gestuelle prononcée aurait pu le rendre plus humain, et pourtant, même avec autant d'invités il ne dégnait pas montrer le moindre signe amical ou même compréhensif.
Sa voix sort du masque, le son à moitié dévoré par ce dernier.
"Bienvenue, vous êtes ici car nous vous avons choisi, vous êtes digne de confiance et votre esprit est ouvert aux éventualités"
Vous n'osez pas l'interrompre, attendant que cette personne suspecte sollicite une réponse. Il à récité sa phrase de manière robotique et machinale, semblant regarder à travers vous et sans avoir l'air d'attendre la moindre réponse ou réaction. Vous attendez, décidé à rester passif jusqu'à en savoir plus.
Enfin, il s'adresse à vous personnellement et distinctement.
"Veuillez vous asseoir, vous êtes le dernier et je peux enfin vous donner vos instructions"
Il se tait et attend, le corps raide et immobile.
Les pensées se bousculent dans votre tête, mais vous décidez de les mettre de côté, car votre corps tout entier vous supplie de vous reposer.
Vous vous asseyez près de votre ami qui ne semble toujours pas vous prêter le moindre intérêt, tout comme les autres, mais décidez d'attendre. Vous n'êtes pas du genre à insister pour que l'ont vous parle, et puis ces fameuses "instructions" apporteront surement des réponses à vos questions.
Vous n'avez plus peur car vous pensez être en plein rêve, vous êtes même surpris d'avoir autant autant d'imagination.
L'interlocuteur masqué commence à parler.
"Bienvenue à Psychofilia 11, ici personne n'est jugé, vous êtes ici car nous vous avons choisis..."
Vous écoutez docilement et sereinement, car après tout ce n'est qu'un rêve, rien ne peut vous arriver n'est ce pas? N'est ce pas?


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Psychofilia 11 (3)

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Troisième post (suite)
La clé à du mal à tourner dans la serrure mais vous la maintenez fermement, tentant de cacher un début de tremblement anxieux.
Vous voilà anxieux, votre respiration s'accélère, vous soufflez par la bouche lentement pour vous calmer, la voiture redémarre mais vos phares on décidés de ne plus fonctionner.
Vous jugez sage de rouler doucement, scrutant le moindre détails sur les bordures de la route que vous longez.
Encore ce souffle au creux de votre oreille droite, vous essayez de pas y prêtez attention mais il sonne de plus en plus comme un murmure.
Après quelques secondes de réflexion vous vous retournez vivement et vous le voyez.
Cette forme étrange était là, installée sur le siège arrière droit. Ce n'est qu'une ombre irrégulière mais vous sentez qu'elle vous observe, vous juge.
Elle n'a pas la moindre réaction quand vous émettez un petit cri de surprise, votre sang ne fait qu'un tour et instinctivement vous vous retournez et arrêtez la voiture.
Avait elle été là depuis le début? Vous ne préférez pas y penser, mais vous devez sortir de là, vous devez sortir car cette ombre n'a pas du tout l'air de vous vouloir du bien, comment la pourrait elle, plus sombre et inquiétante que tout ce que vous aviez pu voir dans votre vie, dégageant un air froid angoissant.
Son murmure froid à votre oreille, ce qu'elle veut, vous n'avez pas l'intention de lui donner.
Vous secouez votre tête et clignez rapidement vos paupières comme pour vous réveiller de ce cauchemar. Tout le monde ferai la même chose, et vous personnellement, n'êtes pas du genre à gober tout ce qu'on vous raconte, vous refusez d'être prit pour un abruti, vous ne jouez même pas au loto.
Pourtant, la question se sauver d'un danger est toujours plus importante que d'être sûr de la rationalité de ce qu'il se passe.
Un fois calmé, vous ré-ouvrez les yeux et décidez de jeter une dernière fois un œil à votre rétroviseur, pour évaluer la situation.
La chose n'a pas bougé d'un pouce mais la brume froide qu'elle semble dégager danse dans tout l'arrière de votre voiture.
Sans la quitter des yeux, vous portez votre main gauche à la poignée de la portière. Vous tenez maintenant à vous enfuir, vous ne pensez qu'à ça, refoulant votre panique jusqu'au moment ou vous ne pourrez plus la retenir.
Le bruit de la poignée s'enclenche mais rien ne se passe, vous recommencez, rien ne se passe.
Vous vous penchez sur la poignée et constatez qu'elle est bloquée.
En quelques secondes, vous avez détourné le regard de votre rétroviseur et la forme à disparue.
Il est encore 17h24.


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Psycofilia 11 (2)

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Deuxième post. (suite de récit)
16h59
Vous continuez votre route, pensant que le panneau désignait surement la prochaine ville.
11 km, ça fait quand même pas mal, vous espérez voir un autre panneau ou une bifurcation car si vous avez appris une chose depuis petit, c'est qu'il ne faut jamais revenir en arrière quand on est perdu.
En vous auto-félicitant de cette clairvoyance, vous accélérez, toujours sans aucun stress. Être au volant la nuit, ce n'est pas une première pour vous.
La fatigue vient, les yeux vous piquent.
Il n'est pas vraiment tard mais vous ressentez peu à peu des maux des têtes, la lumière de vos phrares sur la route noire agresse et fragilise votre vue. Vous oubliez de regarder votre montre.
Un air frais vient murmurer à votre oreille pendant que les arbres s'agitent. Il se met a pleuvoir.
En clignant des yeux pour soulager vos iris, vous voyez une autre panneau au loin, dans le même état que le précédant.
Vous êtes perplexe mais ne vous arrêtez pas. On dirai exactement le même panneau, la même branche sèche enroulée autour de son pied, le même bout droit rongé par la rouille.
Une chose à changé cependant. Il ne semble avoir qu'une seule chose d'inscrite, au centre du panneau en lettres tellement fines que vous plissez les yeux pour le déchiffrer.
"À 2 kilomètres"
Se pose maintenant une seule question. Avez vous roulé si longtemps ? S'agissait il du même endroit qu'indiquait le premier panneau?
Une chose est sûre, vous n'avez pas pu faire 9 km en si peu de temps. Débute un combat entre la partie de votre cerveau avide d'avoir des réponses et une autre qui veut juste que cela s'arrête, guidée par votre instinct.
17h23
Vous ne sembler le croire, mais vous apercevez une bifurcation au loin, devant laquelle trône un panneau blanc, comme si la route entière qu'elle déversait était une demeure.
En voulant que ça s'arrête, vous mettez moins de deux secondes à vous décider d'emprunter ce chemin, car celui qui est le votre depuis un temps qui a semblé interminable, vous ne le supportez plus. Cette petite route est comme une porte de sortie, mais vous ignorez toujours ou vous êtes.
Vous avancez prudemment vers le panneau, appréhendant son information et votre surprise est grande quand vous lisez:
"Il ne manque plus que vous"
Votre cerveau vous ordonne de rire. Vous riez. Vous riez car c'est une farce.
Une farce difficile à expliquer mais il ne peut pas en être autrement. Vos amis n'avaient visiblement pas envie de vous quitter si tôt, c'est votre anniversaire après tout.
Le bizutage est vraiment très réussi, qui plus est monnaie courante dans votre groupe d'amis et vous êtes toujours celui qui s'exécute sans broncher pour faire rire les autres. Vous n'avez pas peur, vous ne sursautez jamais quand une porte claque.
Rassuré, vous accélérez en cherchant les présences humaines qui ne devrait pas tarder à apparaitre et que vous aurez plaisir à reconnaitre.
Rien.
17h24
Soudain votre voiture s'arrête et vous entendez l'orage se calmer, il commence à faire froid.
Vous regardez autour de vous pour évaluer votre situation mais il vous en faut plus que ça pour vous effrayer. Le vent vient s'écraser contre vos vitres et vous croyez même entendre vos poignées de portières bouger.
En vous massant la nuque, vous redémarrez votre voiture.
( à suivre )
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Psycofilia 11

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Premier post.
15h
Cette courte journée était vraiment géniale, il n'est 15h et vous rentrez de chez votre ami, déçu d'avoir le quitter si tôt, mais vous vous consolez.
Vous vous consolez car votre frère arrivera chez vous dans 2h pour aider à installer la nouvelle piscine, rien de tel pour se détendre, et ça vous rend heureux et excité comme un enfant.
Par chance, la maison de votre ami est à proximité d'un parking, car avec le nombre d'invités, cela vous aurez mené pratiquement dans une autre ville le temps de trouver une place. Enfin vous apercevez votre voiture entre une Toyota visiblement neuve et une petite Clio, vous levez votre main tenant les clés et pressez le bouton pour déverrouiller les portières. [...]
16h34
Vous sortez enfin du périphérique et voyez l'affichage de votre supermarché habituel apparaitre, vous êtes bientôt arrivé.
Malgré le soulagement d'être rentré avant la nuit, vous décidez d'emprunter un raccourci qui passe par votre ancien collège et le parc, ce qui vous rappelle de très beaux souvenirs.
16h51
Dans vos pensées vous n'avez pas remarqué la route changer et le goudron se transformer peu à peu en terre battue irrégulière.
Il n'y pas de bruit dehors ou du moins aucun bruit audible et reconnaissable, juste le bruit de votre moteur. Il n'y a pas de vent.
Vous revenez à vous grâce à une secousse provoqué par un dos d'âne.
Mince...
Sans paniquer vous levez instinctivement la tête pour essayer de reconnaitre les environs. Rien. Rien de familier.
Il fait nuit et ça vous surprend. Ça vous surprend car votre montre indique 16h56 et il fait nuit noire, en plein mois d'août.
Vous ne voyez que la route sombre, impossible de déterminer en quoi est elle faite. Elle devient maintenant droite, droite comme une autoroute neuve, mais bordé de ce qui ressemble à des arbres, qui bougent sans le moindre son.
Vous roulez sans prendre en compte les différentes possibilités, occuper à chercher une indication.
Enfin vous la voyez.
Un panneau semble se rapprocher de votre position, en ralentissant vous voyez qu'il est vieux, la peinture blanche s'est écaillée et à effacé une partie de l'inscription.
Seul reste visible "... dans 11 kilomètres"



Ndl:
Petit récit que je me sentait d'écrire pour planter le décor.
Pour les connaisseurs vous aurez reconnu l'inspiration du récit, la creepypasta 11km, pour les autres, vous pouvez la lire ici:
http://creepypastafromthecrypt.blogspot.fr/…/11-kilometres.…
La contexte est la même mais je compte le faire aboutir autre part, dans cette maison.

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GILLYWEED (NP2/2)

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Oscar est né dans une des plus grandes villes de Pologne, au sud du pays. Son père était un homme d'affaire anglais et lors de ses nombreux voyages en continent soviétique, il rencontra la mère du jeune garçon qui naquit très rapidement à Rzeszow même, une ville qui à l'époque était animée par un soulèvement politique dont la population avait bien l'habitude depuis de nombreuses années. La guerre, l'injustice et la discrimination de toute sorte.
Le pays se retrouvait ainsi souvent au cœur des conflits à cause d'alliances et de pots de vin, entre l'Europe et l'Asie , l'Europe épaulée par les Etats-Unis qui ne voulait "jamais rester à leur place" comme le disait Harry Snowdon, le père d'Oscar. Ainsi la catastrophe venue du Japon depuis maintenant trois ans ne fut ni plus ni moins qu'une révolte parmi tant d'autre, plongeant les parents dans l'angoisse et les rebelles qui martyrisaient ces derniers en les rendant responsables de tout leurs maux. L’intimidation se faisait de plus en plus forte, chaque enfant craignant de se retrouver un jour ou l'autre en position de faiblesse et les parents tentant de se rassurer en prenant des précautions vaines et tardives, mais de toute manière, personne ne serai tranquille avec cette histoire, du moins pas avant que cette affaire ne soit résolue.
"I always be there for you"- son père répétait sans cesse cette phrase à sa mère il ne pouvait pas savoir en quoi cette phrase était importante, et combien avait elle de sens, au moins cent fois plus que ce qu'Oscar imaginait. Il imaginait que ça voulais dire que son père ne les laisserai jamais et qu'il serait toujours là avec eux, mais visiblement ce dernier n'en avait pas la même définition.
Il était trop jeune pour comprendre la sienne, bien qu'encore aujourd'hui il peut mais ne veut vraiment pas la comprendre. Oscar se rappelait que son père partait tôt le matin, on a jamais su lui dire où, habillé en costard cravate, une blouse blanche dans un sac en plus de son attaché-case habituel, le jeune homme en avait vu d'autre comme ça pas très loin de chez eux et un jour il se réveilla plus tôt et entendit ses parents se disputer.
"-Tu sais très bien ce que ça signifie, ne te ment pas à toi même, d'accord?
- Non, je refuse de la croire, c'est peu être quelques chose q'il s'est fait dehors, égratignure?
- Il faut que j'aille faire analyser ça Emily et tu le sais, et ne parle de ça à personne."

1.
Quelques jours plus tard après avoir dormi il ne savait combien d'heures d'affilé, Oscar se réveilla dans un environnement étranger, cela ressemblait à une structure pour enfant, mais le genre d'aire qu'il y a dans les hôpitaux. Ces gens semblaient s'être donné un mal fou à ce que cette pièce ressemble à une banale garderie mais quelques détails trahissaient l'anormalité du lieu et la possible anormalité des enfants qui s'y trouvaient. Entre les jeux et les chevaux à bascule, les lits bien rangés et perpendiculaire aux draps d'un blanc immaculé et dedans, des enfants d'âge quelques peu différent. Certains dormaient paisiblement comme si ils avaient toujours été dans ce lit et d'autres plus agités grimaçaient par moment, lejs yeux toujours fermés avec des perfusions planté dans les bras et la tête. Le garçon semblait être le seul réveillé, il se leva et examina la pièce dans tout les coins, il s'aperçu vite des caméras aux quatre coins de la pièce, leur œil électronique braqué sur lui.
Soudain une sonnerie retentît, légère et agréable comme une petite mélodie, certains enfants se retournèrent dans leur sommeil.

Une femme entra. En blouse blanche, elle avança vers Oscar en essayant de cacher son appréhension par un sourire forcé et faussement compatissant.
"-Bonjour Oscar
-Bonjour, ou sont mes parents? demanda t-il poliment, sans se douter d'où il avait atterri.
-Au travail, on va te garder aujourd'hui, c'est une sorte de garderie et...
-Je suis malade?"

La femme eût un temps d'hésitation avant de lui répondre un "Non" de la tête peu convaincant.
[...]



2.
Les vêtements d'Oscar étaient trempés, heureusement il avait pris l'habitude de ne porter que les choses légères, même en hiver pour ne pas avoir un poids supplémentaire lors de l'immersion, surtout qu'elle était le plus souvent précipitée et pas vraiment réfléchie.
Un de ses ami, un des seul qui avait eu le courage de supporter le comportement lunatique du jeune garçon depuis tant d'années à Fushigi, le regardait faire et l'attendait sur la rive sans dire un mot. Allumant une cigarette, il attendait que son camarade revienne. Oscar aimait cet ami, sa compagnie, mais il ne voulait pas lui avouer, lui qui avait mit tant de temps à prendre ses marques, iln'avait réussi à se faire que peu d'amis dans cet établissement et craignait toujours qu'on lui enlève les personnes pour qui il pouvait avoir de l'affection, c'est pourquoi il se tenait toujours distant des autres, même si il était un très bon élève.

"-Oscar!"
Cette voix semblait si lointaine. Il n'était pas encore arrivé dans profondeurs du lac que les bruits extérieurs semblaient s’étouffer de plus en plus, comme si c'étaient eux qui s'enfonçaient et mourraient dans les ténèbres, de plus en plus inaccessibles. Le jeune homme s'étira. Il aimait être ici, plus que tout au monde, cela le réconfortait et l'attristait en même temps. Pourquoi cette substance, ces substances chimiques si lointaines de celles qui composent son corps semblaient être les seules à être dignes de confiance, compréhensibles et compréhensives? Pourquoi était-ce ci difficile de se sentir membre d'une espèce si supérieure quand on ne se sent pas à sa place, et que le reste du monde ne semble pas non plus favorable à lui en donner une?

Il porta lourdement sa main sur son cou comme quelqu'un qui se retrouve subitement en manque d'oxygène et resta dans cette position plusieurs secondes, puis la main en question se fit plus détendue et ses doigts allèrent courir sur le côté à la recherche de quelque chose de particulier. Quand ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient, Oscar fit une grimace. C'était bien vrai.
Le bout de son index rencontra quelque chose ressemblant à une plaie béante, aux rebords rugueux et inégaux, il semblait y en avoir deux, non, trois, et les doigts fins du jeune homme semblaient comme attiré par la pression que faisait l'eau en pénétrant et en ressortant de ces plaies. Il étira les doigts de sa main libre, comme pour déchirer la membrane fine et translucide qui les reliait. Le garçon avait pendant pas mal de temps cru que si il les déchirait il redeviendrai normal, mais avait constaté avec désarroi qu'elles repoussaient.
Il ferma les yeux, la bouche semi ouverte et se laissa aller à une bataille interminable, son corps d'humain attiré par la surface et celui de l'être sous-marin qui ne trouvait pas meilleur endroit que celui où il se trouvait.


3. "Le métamorphe est généralement un être ayant la capacité de modifier son apparence physique"
Et voilà, c'est une capacité et vous devez en être fiers !
Mais n'ai je pas lu que même si ces capacités, ces particularités quelles qu'elles soient n'étaient pas une bonne chose et bénéfiques pour autrui, nous devions en être fiers, car en le rejetant, on à vite fait de se détruire?
Ces pensées hantaient toujours Oscar, depuis les années passées dans cet établissement. Ses parents ne s'étaient jamais autant souciés de lui depuis le moment ou il y avait été placé, comble de l'ironie, moins il le voyaient et plus ils montraient de l'affection pour lui, faisait parvenir lettres et colis remplis de photos, qui étaient pour les dernières années autorisés.
Il regardait souvent ces photos, se demandant quelle aurai été sa vie si rien de tout cet incident n'était pas arrivé, "je ne serai surement pas le même, peut-être quelqu'un de meilleur qui sait?"
Peut-être quelqu'un de pire.

Il vit son camarade de chambre rentrer dans la pièce, un objet cubique rouge dans la main.
"-On m'a dit que ça pourrait m'aider à contrôler mon pouvoir, s'écria le jeune homme en question, visiblement très excité de sa nouvelle acquisition.
Oscar n'en avait vraiment que faire, il se fichait de lui demander comment l'objet fonctionnait et il hésita un moment entre se forcer à lui porter de l’intérêt, ou d'attendre de voir si son camarade n'allait pas pouvoir garder sa langue.
-C'est super, trancha t-il en affichant le sourire le plus amical qu'il avait en réserve.
Le jeune homme en face de lui fit léviter le petit cube jusqu'à Oscar qui le suivit des yeux.
-Ah..
-En fait il est vachement lourd, et je doit lui faire faire des figures.
-Attention à ne blesser personne avec ça, acquiesça Oscar en se laissant glisser hors du lit.
-T’inquiète !
- J'ai de quoi, cette nuit met le dans une boite, j'ai pas envie de me faire fracasser le crâne dans mon sommeil."

Il sortit de la pièce et traversa lentement le long couloir qui menait à l'une des nombreuses salles à manger de l'aile Nord.
Oscar était un jeune homme qui semblait combattre à chaque instant l'envie de s'enfuir tant les personnes présentes, dans chaque pièce par laquelle il passait semblait l’indifférer, il n'avait d’intérêt que pour un groupe de personnes, les scientifiques. Son père en avait fait parti et leur travail le fascinait. Le jeune homme était conscient qu'il faisait parti des "cas" à étudier mais il préférait avoir cet avis objectif, extérieur et assez froid que ces hommes dégageaient, le savoir pour le savoir car ils avaient bel et bien abandonnés l'idée de guérison, du moins c'est ce qu'ils arrivaient à faire croire. Apprendre et connaitre c'était merveilleux, mieux que ça, loin de l’égoïsme de savoir ce qui arrive à notre petite personne et de par ce fait, nous éloigne du désespoir.

4.
"-J'ai oublié mon livre! s'écria t-elle d'un air faussement paniqué.
Il leva les yeux au ciel et lui indiqua d'un signe de tête le meuble derrière lui. La jeune fille semblait déçue et avança lourdement vers le bureau. Oscar la regarda d'un air sévère déambuler entre les tables et s'approcher de plus en plus, arrivé à son niveau elle lui adressa un sourire franc et alla prendre ce qu'elle était venu chercher.
-Maintenant que même mademoiselle Wang est prête, on va pouvoir commencer", dit-il en effectuant son regard circulaire habituel pour évaluer qui avait bien daigné se rendre à son cours.

L'heure se déroula sans grand encombre malgré les habituels petits malins qui jugeaient toujours bon de faire étalage de leurs pouvoirs dans n'importe quelles circonstances.
[...]
Oscar resta seul dans cette grande salle et alluma une cigarette. Il pinça fortement ses lèvres en respirant si vite que la fumée jailli par jet de ses narines.Quelle maturité, avait il été aussi idiot à cette il y a quelques années, dernière ses petites tables soigneusement alignées? A hésiter entre cacher ce qu'il savait faire, avoir honte ou s'en vanter, était-ce vraiment les deux seuls choix possibles?
On lui avait apprit à en être fier, mais depuis des années on les confinaient encore ici, à l'abris de cette population toujours plus radicale et régressive qui s'était de plus en plus propagée. Les gens n'étaient plus surpris mais ce n'est pas pour ça qu'ils les appréciaient, malgré le fait que des personnes "normales", en particulier le personnels les rassurent. Ils essayaient avec ses collègues de rendre l'activité dans ce lieu le plus loin possible de l'idée qu'ils étaient des rats de laboratoires, observéps et surveillés malgré le souhait sincère d'éducation et de développement du pays nippon.
Depuis qu'il avait compris ça, Oscar avait cessé d'être en colère pour ce qu'il se passait, en colère pour cette faute d’inattention que plusieurs milliers de personnes innocentes payent et payeraient pendant toute leur vie, ce fameux stade qu'on appelle la "Résignation", et il avait hâte d'arriver au bout de cette échelle de sentiments. Malgré son apaisement considérable traduit par une certaine générosité insoupçonnée, personne ne pouvait dire si Oscar Snowdon avait accepté ce poste de professeur pour aider ces jeunes dont il avait un jour fait parti ou s'il était tout simplement incapable de quitter cet endroit.
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SHAPESHIFTER (NP1/2)

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HUMAN

Le jeune homme à vécu des choses difficiles comme la persécution ses premières années dans l'établissement et il à mis du temps à se défaire de l'isolement qui en avait résulté. C'est quelqu'un de très calme la plupart du temps mais aussi très lunatique et parfois même colérique, ça arrive rarement mais ça arrive.
Oscar à décidé qu'après ses études il restait à Fushigi pour enseigner la physique/chimie car c'est le seul et unique domaine qui le passionne malgré sa soif de savoir en général, il déteste ne pas comprendre quelque chose. Il apparaît encore comme quelqu'un d'assez distant même si la glace commence à fondre et semble souvent méprisant ses élèves, mais c'est un très bon professeur qui sait se mettre au niveau des plus jeunes que lui. La franchise est une de ces qualité et un de ses défauts car il est vite agacé par l'hypocrisie et les personnes qu'il juge inintéressantes, mais malgré un recul et une maturité certaine, il attend quand même qu'on vienne lui parler et essayer de briser la protection qu'il s'est faite pour ne plus souffrir comme pendant son enfance.
Nom: Snowdon
Prénom: Oscar
Age: 28
Naissance: 15 janvier 2016 à Rzeszow
Nationalité: Polonaise, Anglaise
Rang: Métamorphe
Pouvoir: Amphibie
Groupe: Adultes, Professeurs
Avatar: Tomek Szczukieki



POWER

Il n'a longtemps pas accepté cette différence car ayant vécu le plus clair de son temps avec les élémentaristes, Oscar  voyait sa particularité comme une malédiction, et la leurs comme un don. Sa transformation fut progressive. Ce fut d'abord les branchies, de minuscules petites fentes lui étaient poussées très jeune sur le côté droit du cou et il avait au début chercher à les cacher, même quand ses parents s'étaient fait une raison et que des hommes étaient venus le chercher pour l'emmener à Fushigi Daigaku il y a maintenant de bonnes années. Ses camarades l'avaient fait quelques peu changer d'avis mais il était resté longtemps complexé et passait du temps dans l'endroit ou il était sur que lui seul ou presque pouvait être sur de se retrouver seul, les profondeurs du lac nippon. Le magnifique lac qui bordait son école et sa rive ou les élémentaristes aimaient s’entraîner. Mais à sa connaissance il était le seul à pouvoir rester au cœur de ce lac, au fond de l'eau qui insonorisait merveilleusement bien les sons qui le dérangeaient tant.
Avec tout ce temps passé dans ses chères profondeurs et l'aide du professeur de métamorphose, il vit rapidement apparaître des membres palmé et des branchies plus proéminentes, dont il pouvait contrôler l'ouverture selon la pression de l'eau. Il a apprit à apprécier ce don même si il l'utilise surtout pour s'isoler, encore aujourd'hui et sa passion pour les sciences ont fait qu'il ne se cache pas d'une chose, il aurait tout de même préféré être élémentariste.
AMPHYIAN


Contexte entier:  WEBSITE FUSHIGI DAIGAKU


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HI THERE !

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Fiou, voila j'ai publié tout mes anciens récits !
Je suis désolée si c'était un peu désordonné, ça m'a néammoins rendu heureuse de tout relire pour corriger quelques phrases, j'espère que les personnages vous ont plu, ils me manquent terriblement maintenant donc vous n'êtes pas à l'abris de les revoir même si les continuer hors contexte semble quand même difficile.

J'en ai un nouveau que je compte garder je l'espère, je ne dit rien pour le moment, je suis en train de rédiger sa fiche à l'heure ou je vous écrit, j'espère que moi et le forum en question on tiendra le coup cette fois!
En plus maintenant que j'ai un blog tout beau pour mes petites histoires, j'essayerai d'écrire plus de one shot, je met souhaite fighting à moi même, et n'oublier pas d'aller faire un tour dans mon blog général, Neonlight Noir !

Boom il est minuit en plus, Bonne nuit !

Annajumi
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VELVET DIMENSION (one shot)

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Un rayon de lumière éclairait la chambre, il regarda autour de lui, c’était sa chambre d’enfant, comme il l’avait laissé, en bordel pas possible. Pleins de revues d’art et d’accessoires un peu partout. Sans se poser plus de questions il se redressa et passa sa main dans ses cheveux, quelle heure était-il? Avait il dormi longtemps? 

Le réveil indiquait onze heures.

Jun arrêta sa respiration et se mis à écouter, à cette heure ci sa mère devrait déjà l’avoir réveillé en prétextant chercher son linge sale et son père devait regarder son feuilleton idiot, aussi peu divertissant qu’instructif.

Aucun son, le néant. Un silence vraiment dérangeant dans une si grande maison qu’était celle ou il avait grandit. L’homme décida de quitter ce lit qui était définitivement devenu trop petit, il sauta à pied joint sur le parquet de sa chambre. C’est froid, même glacial. Il pencha la tête pour regarder à ses pieds, c’était du carrelage, quelque peu abimé et craquelé à certains endroits. 

Ce n’était pas sa chambre. Relevant la tête, son environnement avait changé, il se retrouvait alors dans un cabinet médical, vide.
Cet endroit, Jun ne l’avait jamais vu, décoré très kitch avec une dominante de bleu marine et de blanc, le propriétaire avait sans aucun doute très mauvais goût. Un canapé de velours bleu régnait en maître au milieu de la pièce. Quel étrange feng-shui pensa t-il. 
Un homme apparu, la vingtaine, vêtu d’un peignoir.
Ce dernier le dévisagea sans bruit et s’assit sur le grand siège qui lui était destiné.
Jun semblait se regarder lui même, sa propre personne qu’il observait dans cette scène avait l’air tout a fait calme devant la situation absurde devant laquelle il se tenait. Il était pourtant dans ce corps, ses mains, ses mouvement, ils les ressentaient.
Le jeune homme sur le canapé s’allongea et se mis à parler, sans que Jun y comprit un traître mot, c’était pourtant bien de l’anglais, mais il ne semblait pas l’entendre. C’était comme un murmure dans son oreille, un bourdonnement très loin. L’invité se mis à rire et enleva son peignoir.
Comme une réaction à son geste, Jun tourna les talons et alla chercher une petite boite sur son bureau. Un bureau tout à fait normal qui semblait être le sien, sur ce dernier, une photo de lui avec une enfant qu’il portait sur ses épaules, de qui s’agissait t’il?
Il saisit violemment la boite qu’il semblait chercher, une boite a bijoux de forme rectangulaire, ornée de pierres précieuses, un objet inestimable qui cependant se trouvait bien en vue sur le bureau. Il l’ouvrit.
Une immense seringue vide, l’aiguille de la taille d’un doigt, vraiment magnifique. Jun la saisi et jeta la boite par terre qui se brisa avec bruit sur la carrelage, les pierres précieuses éclatèrent et les plus petites roulèrent dans toute la pièce. Il s’avança vers le jeune homme qui n’avait pas bougé. Il se mis à genoux devant le corps nu de ce dernier.
Sa peau était incroyablement blanche et douce.
Sans plus de cérémonie il enfonça l’aiguille dans la peau du garçon à différents endroits à aspira jusqu’à ce que la seringue soit pleine d’un sirupeux liquide noir.
Jun se retourna, sans aucune compassion pour son cobaye et attendit.
Il sentit soudain une chaleur au niveau de son cou, et un doux picotement. Puis une douleur, mais pas vraiment désagréable. Deux crocs s’éraient plantés dans sa peau, il sentit des mains fines et gelées courir le longs de ses bras.
[...]
Ses jambes se dérobèrent, la pièce s’assombrit et devint floue, il tomba sur le parquet de sa chambre. Le jeune homme pouvait voir le sommet de son lit à baldaquin et sa vue se brouillait de plus en plus.
Il vit le visage du jeune homme au dessus du sien, il lui souriait. 
Jun ferma les yeux et sursauta, se réveillant dans son lit, une sueur froide lui parcourant le dos. Sans qu’il puisse s’en apercevoir il était debout et se mis à la fenêtre pour contempler le soleil qui venait de se lever, d’un regard suspicieux.
Le jeune homme se dirigea vers la salle de bain sans se poser de questions, il avait l’esprit vide ou du moins il le croyait vide. 
Il ouvrit le robinet, l’eau glacée s’écoula paisiblement jusqu’à disparaître dans le conduit. Jun resta un moment à la contempler comme si il ne l’avait jamais vue, et semblait réfléchir à la destination de cette dernière plutôt qu’au rêve étrange qu’il venait de faire. C’était flou dans sa tête, mais sans s’en soucier d’avantage, il prit son téléphone portable et composa le numéro d’une vieille connaissance.
Pendant environ dix ans ils ne s’étaient pas parlés on même échangés le moindre courrier et pourtant cette personne tenait des informations clé dans ce qu’on pouvait appeler l’identité du jeune homme.




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